66 liens privés
Une conversation remarquable animée par François Bayrou sur le thème de la fin de vie.
Avec un état des lieux de ce qui est dans la loi.
Des témoignages.
Des perspectives.
« Ce qui fait la grandeur de l'homme, c'est la fierté de ses limites », donc, l'acceptation de la mort.
ertes, la contradiction est réelle, mais c’est parce que la neutralité de l’État en matière morale relève de la pure fiction.
L’éducation vise la vertu et le bien. Une société responsable ne doit pas l’exclure, comme si les enfants n’apprenaient que les mathématiques ou la grammaire. Il faut débattre de la morale, plutôt que de l’ignorer et de viser une neutralité utopique.
Simone Weil ajoute que l’on peut faire l’apologie des fins mauvaises et des fins bonnes si on ne s’engage pas à les accomplir. L’auteur a une liberté absolue de parole lorsqu’il s’agit de catégoriser les fins mauvaises et les fins bonnes. Il faut que l’argumentation de l’auteur puisse se déployer librement en faveur ou à l’encontre des fins mauvaises. Cela permet d’étudier le problème des fins dans toute son étendue.
Parce que toute vérité, aussi minime soit-elle, compte. N’oublions pas la première étape de l’endoctrinement dans 1984 d’Orwell: forcer le protagoniste à soutenir que 2+2=5. Torturer son esprit pour l’habituer à ne plus distinguer le vrai du faux, à ne plus lier la vérité à la réalité.
Admettre une fausseté, même pour ne pas blesser les sentiments d’autrui, c’est se condamner à ne plus aimer le vrai, à ne plus le chercher. C’est tomber progressivement dans une forme de folie. C’est cela surtout que Matt Walsh dénonce dans son documentaire, encore davantage que la théorie du genre elle-même.
Une conférence qui aborde les aspects sociologiques, neurologiques et philosophiques de ce qui fait qu'on aime être trompés.
Je connais personnellement le neurologue ;-)
Ce qui a manqué, c’est je crois une pensée forte pour un nouveau système de gouvernement, un nouveau système de société, un nouveau type d’institutions. Il faut se rappeler qu’au XIXe siècle, il y a eu beaucoup d’inventions de nouveaux modèles sociaux, comme les socialistes utopiques par exemple. Au XXe siècle ? Rien, si ce n’est le fascisme et l’hitlerisme. C’est un peu la faute des philosophes dont je suis, qui n’ont pas vu arriver ce nouvel état de choses. Mon hésitation à commenter ce qui se passe aujourd’hui en France vient de ce déséquilibre que je perçois violemment depuis 20 ou 30 ans entre la société telle qu’elle est advenue et les institutions telles qu’elles sont demeurées. Il y a un dérèglement total entre une politique désuète et une société extrêmement nouvelle. On manque cruellement d’un modèle de transition et je suis moi-même perdu parce que nous n’avons plus la grille de lecture qui était donnée par le rapport entre la politique et la société.
Uber qui publie un framewok javascript en opensource... Ça ne serait pas un moyen pour eux d'uberiser leur code et de faire travailler à l'œil la communauté ?
Lorsqu'on délègue l'entendement à un algorithme, celui-ci va plus vite que la raison, augmente l'entropie, c'est à dire l’homogénéisation et donc le désordre (alors que la raison est ce qui permet de désigner la finalité).
Voilà qui donne pas mal de pistes pour comprendre :
- le mariage pour tous
- l'écriture inclusive
- la PMA et GPA
- les études de genre
- la parité homme/femme
- …
Le réel ?
Quand on lit Aristote, on comprend que la philosophie repose d’abord sur un rapport au réel. Vous y trouvez une taxinomie, de la botanique… Chez Descartes, c’est pareil. Il y a toujours un rapport au réel qui est très fort, y compris chez les métaphysiciens. C’est Hegel qui disait que l’exercice philosophique indispensable, chaque matin, c’était la lecture du journal.
Codeur : « Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse toujours valoir en même temps comme principe d’une législation universelle. »
Ainsi, le véritable objet du « birth control » n’est pas tant la planification des naissances que la prise de contrôle rationnel de l’instinct sexuel, de la procréation et de la vie, comme vecteur de progrès de l’humanité.
Selon Michel Onfray, "Houellebecq a raison : nous vivons déjà sous le régime de la soumission"
Au fil des siècles, l’islam en tant que religion n’a jamais cessé d’être questionné par des penseurs et théologiens musulmans. L’« ijtihad », ou exégèse novatrice des textes coraniques, est un processus déjà entamé mais qui s’inscrit dans le temps long.
Demander un retrait d’un texte, sans en comprendre le contenu est précisément « intellectuellement discutable ». Il eut été plus intelligent scientifiquement d’en demander une éventuelle réécriture ou mieux de proposer une explication du texte.
l’Etat se fonde durablement sur la peur et doit, à tout prix, l’entretenir, car il tire d’elle sa fonction essentielle et sa légitimité.
Oui, utiliser un bloqueur de pubs est un acte politique, pour un web libre et ouvert !
Si c'est ça une pensée de gauche, je dois être de gauche ;-)
Devant un homme diagnostiqué en état de conscience minimale, faire le pari de la présence est un principe de précaution. S’abstenir de discourir de lui devant lui, d’une façon qui pourrait le blesser, c’est le b.a.-ba du respect. Trop de soignants l’oublient. Au retour de certains comas, des patients l’ont révélé, à l’image d’Angèle Lieby (auteur de Une Larme m’a sauvée) qui fut témoin, impuissante, du choix de son cercueil, avant de recouvrer sa capacité de communication.
Je fais juste mon travail de philosophe en disant que je préfère une idée juste et mon problème n'est pas de savoir si cette idée juste est de droite ou de gauche. J'ai l'impression que Manuel Valls pense le contraire, c'est-à-dire qu'il préfère une idée fausse, pourvu qu'elle soit de gauche, à une idée juste si elle de droite." Et le philosophe d'ajouter : "J'ai vérifié dans le dictionnaire, ça s'appelle un crétin. Ce n'est pas insultant, c'est familier."
J'ai appris très tôt la différence entre savoir le nom de quelque chose et savoir quelque chose.