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La déclaration d'amour de Michèle Bernard-Requin
En soins palliatifs, la magistrate honoraire nous adresse son « ultime texte ». Un hymne au corps médical et un avertissement à chacun d'entre nous. Par Michèle Bernard-Requin
Modifié le 09/12/2019 à 16:54 - Publié le 09/12/2019 à 14:09 | Le Point.fr
Michele Bernard-Requin, magistrate exemplaire, a rassemble ses dernieres forces pour ecrire un hymne au personnel hospitalier du pavillon Rossini de l'hopital Sainte-Perrine.
Michèle Bernard-Requin, magistrate exemplaire, a rassemblé ses dernières forces pour écrire un hymne au personnel hospitalier du pavillon Rossini de l'hôpital Sainte-Perrine.
Voici un texte poignant, bouleversant, qui tirera les larmes même aux plus insensibles d'entre nous. Des lignes que Michèle Bernard-Requin nous envoie depuis l'hôpital Sainte-Perrine à Paris, où elle se trouve, selon ses mots, « en fin de vie ». Michèle Bernard-Requin est une des grandes figures du monde judiciaire. Elle fut tour à tour avocate puis procureure à Rouen, Nanterre et Paris. En 1999, elle est nommée vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris, elle présida la 10e chambre correctionnelle de Paris puis la cour d'assises, et enfin elle fut avocate générale à Fort-de-France de 2007 à 2009, date à laquelle elle prit sa retraite.
Auteur de plusieurs livres, elle intervient de temps à autre dans les médias et tient depuis 2017 une chronique régulière sur le site du Point dans laquelle elle explique avec clarté, talent et conviction comment fonctionne la justice et pourquoi, parfois, cette institution dysfonctionne. Aujourd'hui, c'est un tout autre cri d'alarme qu'elle pousse dans un « petit et ultime texte pour aider les "unités de soins palliatifs" », a-t-elle tenu à préciser dans ce mail envoyé par sa fille dimanche 8 décembre au matin. Un texte que nous publions tel quel en respectant sa ponctuation, ses sauts de ligne, son titre évidemment. JB.
UNE ÎLE
Vous voyez d'abord, des sourires et quelques feuilles dorées qui tombent, volent à côté, dans le parc Sainte-Perrine qui jouxte le bâtiment.
La justice, ici, n'a pas eu son mot à dire pour moi.
La loi Leonetti est plus claire en effet que l'on se l'imagine et ma volonté s'exprime aujourd'hui sans ambiguïté.
Je ne souhaite pas le moindre acharnement thérapeutique.
Il ne s'agit pas d'euthanasie bien sûr mais d'acharnement, si le cœur, si les reins, si l'hydratation, si tout cela se bloque, je ne veux pas d'acharnement.
Ici, c'est la paix.
Ça s'appelle une « unité de soins palliatifs », paix, passage… Encore une fois, tous mes visiteurs me parlent immédiatement des sourires croisés ici.
« Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté ».
C'est une île, un îlet, quelques arbres.
C'est : « Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur d'aller, là-bas, vivre ensemble ». C'est « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans » (« Spleen ») Baudelaire.
Voilà, je touche, en effet, aujourd'hui aux rivages, voilà le sable, voilà la mer.
Autour de nous, à Paris et ailleurs, c'est la tempête : la protestation, les colères, les grèves, les immobilisations, les feux de palettes.
Maintenant, je comprends, enfin, le rapport des soignants avec les patients, je comprends qu'ils n'en puissent plus aller, je comprends, que, du grand professeur de médecine, qui vient d'avoir l'humanité de me téléphoner de Beaujon, jusqu'à l'aide-soignant et l'élève infirmier qui débute, tous, tous, ce sont d'abord des sourires, des mots, pour une sollicitude immense. À tel point que, avec un salaire insuffisant et des horaires épouvantables, certains disent : « je préfère m'arrêter, que de travailler mal » ou « je préfère changer de profession ».
Il faut comprendre que le rapport à l'humain est tout ce qui nous reste, que notre pays, c'était sa richesse, hospitalière, c'était extraordinaire, un regard croisé, à l'heure où tout se déshumanise, à l'heure où la justice et ses juges ne parlent plus aux avocats qu'à travers des procédures dématérialisées, à l'heure où le médecin n'examine parfois son patient qu'à travers des analyses de laboratoire, il reste des soignants, encore une fois et à tous les échelons, exceptionnels.
Le soignant qui échange le regard.
Eh oui, ici, c'est un îlot et je tiens à ce que, non pas, les soins n'aboutissent à une phrase négative comme : « Il faut que ça cesse, abolition des privilèges, il faut que tout le monde tombe dans l'escarcelle commune. » Il ne faut pas bloquer des horaires, il faut conserver ces sourires, ce bras pour étirer le cou du malade et pour éviter la douleur de la métastase qui frotte contre l'épaule.
Conservons cela, je ne sais pas comment le dire, il faut que ce qui est le privilège de quelques-uns, les soins palliatifs, devienne en réalité l'ordinaire de tous.
C'est cela, vers quoi nous devons tendre et non pas le contraire.
Donc, foin des économies, il faut impérativement maintenir ce qui reste de notre système de santé qui est exceptionnel et qui s'enlise dramatiquement.
J'apprends que la structure de Sainte-Perrine, soins palliatifs, a été dans l'obligation il y a quelques semaines de fermer quelques lits faute de personnel adéquat, en nombre suffisant et que d'autres sont dans le même cas et encore une fois que les arrêts de travail du personnel soignant augmentent pour les mêmes raisons, en raison de surcharges.
Maintenez, je vous en conjure, ce qui va bien, au lieu d'essayer de réduire à ce qui est devenu le lot commun et beaucoup moins satisfaisant.
Le pavillon de soins palliatifs de Sainte-Perrine, ici, il s'appelle le pavillon Rossini, cela va en faire sourire certains, ils ne devraient pas : une jeune femme est venue jouer Schubert dans ma chambre, il y a quelques jours, elle est restée quelques minutes, c'était un émerveillement. Vous vous rendez compte, quelques minutes, un violoncelle, un patient, et la fin de la vie, le passage, passé, palier, est plus doux, c'est extraordinaire.
J'ai oublié l'essentiel, c'est l'amour, l'amour des proches, l'amour des autres, l'amour de ceux que l'on croyait beaucoup plus loin de vous, l'amour des soignants, l'amour des visiteurs et des sourires.
Faites que cette humanité persiste ! C'est notre humanité, la plus précieuse. Absolument.
La France et ses tumultes, nous en avons assez.
Nous savons tous parfaitement qu'il faut penser aux plus démunis. Les violences meurtrières de quelques excités contre les policiers ou sur les chantiers ou encore une façade de banque ne devront plus dénaturer l'essentiel du mouvement : l'amour.
En soins palliatifs, la magistrate honoraire nous adresse son « ultime texte ». Un hymne au corps médical et un avertissement à chacun d'entre nous. Par Michèle Bernard-Requin
Modifié le 09/12/2019 à 16:54 - Publié le 09/12/2019 à 14:09 | Le Point.fr
Michele Bernard-Requin, magistrate exemplaire, a rassemble ses dernieres forces pour ecrire un hymne au personnel hospitalier du pavillon Rossini de l'hopital Sainte-Perrine.
Michèle Bernard-Requin, magistrate exemplaire, a rassemblé ses dernières forces pour écrire un hymne au personnel hospitalier du pavillon Rossini de l'hôpital Sainte-Perrine.
Voici un texte poignant, bouleversant, qui tirera les larmes même aux plus insensibles d'entre nous. Des lignes que Michèle Bernard-Requin nous envoie depuis l'hôpital Sainte-Perrine à Paris, où elle se trouve, selon ses mots, « en fin de vie ». Michèle Bernard-Requin est une des grandes figures du monde judiciaire. Elle fut tour à tour avocate puis procureure à Rouen, Nanterre et Paris. En 1999, elle est nommée vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris, elle présida la 10e chambre correctionnelle de Paris puis la cour d'assises, et enfin elle fut avocate générale à Fort-de-France de 2007 à 2009, date à laquelle elle prit sa retraite.
Auteur de plusieurs livres, elle intervient de temps à autre dans les médias et tient depuis 2017 une chronique régulière sur le site du Point dans laquelle elle explique avec clarté, talent et conviction comment fonctionne la justice et pourquoi, parfois, cette institution dysfonctionne. Aujourd'hui, c'est un tout autre cri d'alarme qu'elle pousse dans un « petit et ultime texte pour aider les "unités de soins palliatifs" », a-t-elle tenu à préciser dans ce mail envoyé par sa fille dimanche 8 décembre au matin. Un texte que nous publions tel quel en respectant sa ponctuation, ses sauts de ligne, son titre évidemment. JB.
UNE ÎLE
Vous voyez d'abord, des sourires et quelques feuilles dorées qui tombent, volent à côté, dans le parc Sainte-Perrine qui jouxte le bâtiment.
La justice, ici, n'a pas eu son mot à dire pour moi.
La loi Leonetti est plus claire en effet que l'on se l'imagine et ma volonté s'exprime aujourd'hui sans ambiguïté.
Je ne souhaite pas le moindre acharnement thérapeutique.
Il ne s'agit pas d'euthanasie bien sûr mais d'acharnement, si le cœur, si les reins, si l'hydratation, si tout cela se bloque, je ne veux pas d'acharnement.
Ici, c'est la paix.
Ça s'appelle une « unité de soins palliatifs », paix, passage… Encore une fois, tous mes visiteurs me parlent immédiatement des sourires croisés ici.
« Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté ».
C'est une île, un îlet, quelques arbres.
C'est : « Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur d'aller, là-bas, vivre ensemble ». C'est « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans » (« Spleen ») Baudelaire.
Voilà, je touche, en effet, aujourd'hui aux rivages, voilà le sable, voilà la mer.
Autour de nous, à Paris et ailleurs, c'est la tempête : la protestation, les colères, les grèves, les immobilisations, les feux de palettes.
Maintenant, je comprends, enfin, le rapport des soignants avec les patients, je comprends qu'ils n'en puissent plus aller, je comprends, que, du grand professeur de médecine, qui vient d'avoir l'humanité de me téléphoner de Beaujon, jusqu'à l'aide-soignant et l'élève infirmier qui débute, tous, tous, ce sont d'abord des sourires, des mots, pour une sollicitude immense. À tel point que, avec un salaire insuffisant et des horaires épouvantables, certains disent : « je préfère m'arrêter, que de travailler mal » ou « je préfère changer de profession ».
Il faut comprendre que le rapport à l'humain est tout ce qui nous reste, que notre pays, c'était sa richesse, hospitalière, c'était extraordinaire, un regard croisé, à l'heure où tout se déshumanise, à l'heure où la justice et ses juges ne parlent plus aux avocats qu'à travers des procédures dématérialisées, à l'heure où le médecin n'examine parfois son patient qu'à travers des analyses de laboratoire, il reste des soignants, encore une fois et à tous les échelons, exceptionnels.
Le soignant qui échange le regard.
Eh oui, ici, c'est un îlot et je tiens à ce que, non pas, les soins n'aboutissent à une phrase négative comme : « Il faut que ça cesse, abolition des privilèges, il faut que tout le monde tombe dans l'escarcelle commune. » Il ne faut pas bloquer des horaires, il faut conserver ces sourires, ce bras pour étirer le cou du malade et pour éviter la douleur de la métastase qui frotte contre l'épaule.
Conservons cela, je ne sais pas comment le dire, il faut que ce qui est le privilège de quelques-uns, les soins palliatifs, devienne en réalité l'ordinaire de tous.
C'est cela, vers quoi nous devons tendre et non pas le contraire.
Donc, foin des économies, il faut impérativement maintenir ce qui reste de notre système de santé qui est exceptionnel et qui s'enlise dramatiquement.
J'apprends que la structure de Sainte-Perrine, soins palliatifs, a été dans l'obligation il y a quelques semaines de fermer quelques lits faute de personnel adéquat, en nombre suffisant et que d'autres sont dans le même cas et encore une fois que les arrêts de travail du personnel soignant augmentent pour les mêmes raisons, en raison de surcharges.
Maintenez, je vous en conjure, ce qui va bien, au lieu d'essayer de réduire à ce qui est devenu le lot commun et beaucoup moins satisfaisant.
Le pavillon de soins palliatifs de Sainte-Perrine, ici, il s'appelle le pavillon Rossini, cela va en faire sourire certains, ils ne devraient pas : une jeune femme est venue jouer Schubert dans ma chambre, il y a quelques jours, elle est restée quelques minutes, c'était un émerveillement. Vous vous rendez compte, quelques minutes, un violoncelle, un patient, et la fin de la vie, le passage, passé, palier, est plus doux, c'est extraordinaire.
J'ai oublié l'essentiel, c'est l'amour, l'amour des proches, l'amour des autres, l'amour de ceux que l'on croyait beaucoup plus loin de vous, l'amour des soignants, l'amour des visiteurs et des sourires.
Faites que cette humanité persiste ! C'est notre humanité, la plus précieuse. Absolument.
La France et ses tumultes, nous en avons assez.
Nous savons tous parfaitement qu'il faut penser aux plus démunis. Les violences meurtrières de quelques excités contre les policiers ou sur les chantiers ou encore une façade de banque ne devront plus dénaturer l'essentiel du mouvement : l'amour.
Accès aux repository des plugins/squelettes SPIP du CNRS
Mouvement de professionnels de santé qui manifestent leur refus d'attenter à la vie d'une personne humaine dans leurs soins : avortement, euthanasie, IMG, ITG, IVG, pilule du lendemain, sédation profonde et terminale....
Site internet & création graphique
Une approche efficace & épurée qui va à l’essentiel
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Nous sommes désormais dans un société d’ordre moral, reflet de celle qu’a voulu instaurer en France la droite catholique et monarchiste après la défaite de 1870. Les valeurs ont changé, le mécanisme reste le même. Au nom du Bien, un Bien intangible, indiscutable, on condamne, on censure, on interdit, on ruine des réputations et des existences. Toute discussion, toute opinion divergente doit être étouffée. C’est normal, elle est –phobie, elle est le Mal. Personnellement, l’ordre moral, ça me terrorise, et je commence à avoir peur.
Projet européen baptisé Laser Lightning Rod. Lancé en 2017, il consiste notamment dans l'envoi d'un laser multi-terawatt à impulsion ultra-courte dans l'atmosphère orageuse, afin de provoquer la foudre, puis la guider vers un endroit précis, et ainsi décharger les zones à risque.
Spoiler… évitez l’écriture inclusive
Je ne vais pas vous faire lire 5 paragraphes avant d’avoir la réponse, à ce jour mieux vaut franchement éviter d’utiliser cet artifice d’écriture si vous souhaitez vous positionner sur le féminin ou le masculin d’un mot, car vous allez rater les deux !
Je ne vais pas vous faire lire 5 paragraphes avant d’avoir la réponse, à ce jour mieux vaut franchement éviter d’utiliser cet artifice d’écriture si vous souhaitez vous positionner sur le féminin ou le masculin d’un mot, car vous allez rater les deux !
Reste une solution, que certains analystes abordent : une transition sociale, politique, économique et culturelle menant à des sociétés sobres en énergie et très peu polluantes. Mais cette option ne semble pas, pour l'heure, à l'agenda des gouvernements et des institutions internationales.
IV. COMMENT LUTTER CONTRE :
1° Comprendre comment fonctionnent ces idéologies depuis 200 ans. Cela ne peut se faire qu’à l’aide d’une pensée réaliste structurée.
2° Essayer de se donner un statut professionnel permettant une indépendance de pensée. Se servir d’Internet.
3° Parler, enseigner, avec humour mais détermination.
1° Comprendre comment fonctionnent ces idéologies depuis 200 ans. Cela ne peut se faire qu’à l’aide d’une pensée réaliste structurée.
2° Essayer de se donner un statut professionnel permettant une indépendance de pensée. Se servir d’Internet.
3° Parler, enseigner, avec humour mais détermination.
Quand l'organisme rencontre un virus, il crée des anticorps qui restent et protègent des infections futures: c'est la "mémoire" immunitaire.
Les analyses ont montré que la rougeole – l'un des pathogènes humains les plus contagieux – éliminait entre 11 et 73% des anticorps protecteurs chez les enfants.
La rougeole "remet à zéro votre système immunitaire et le fait revenir à un état plus naïf", explique l'épidémiologiste Michael Mina, d'Harvard, coauteur de l'étude.
Les analyses ont montré que la rougeole – l'un des pathogènes humains les plus contagieux – éliminait entre 11 et 73% des anticorps protecteurs chez les enfants.
La rougeole "remet à zéro votre système immunitaire et le fait revenir à un état plus naïf", explique l'épidémiologiste Michael Mina, d'Harvard, coauteur de l'étude.
« Pourquoi est-ce que parfois un devis n’aboutit pas ? L’échange s’était bien passé, la mission était pile poil dans les compétences, l’offre était au juste prix et c’est pourtant un concurrent moins pertinent qui a été choisit ?
Ça énerve, hein ? Moi, ça m’arrive de temps en temps. Alors pourquoi est-ce que ça n’a pas marché ? »
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Gestion de projet, développement et mise en œuvre de fonctionnalités, coordination, ergonomie, design graphique, référencement.
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Mais la technique est un moyen et jamais une fin en soi. Quand les métiers se technicisent, les salariés perdent de vue la finalité et cela est une source de souffrance. On ne parle d'ailleurs plus beaucoup de métiers, mais on demande 'quel est ton poste?, quelle est ta fonction?' On voit bien que ça se technicise même au niveau du vocabulaire.
Une carte pour la Nouvelle Aquitaine.
Saviez-vous tout ce que fait votre appareil photo numérique sans vous le dire ?
Un article passionnant pour le découvrir !
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Je préfère dépendre des personnes qui savent faire mieux que moi ce que je fais mal. Voilà pourquoi nous vivons en société, pour nous entraider (dans un monde déréglé, nous avons plus besoin que jamais d’entraide). Un interdépendant sait que ses actes impactent les autres. Il pense global, il sent les liens qui le lient aux autres.
Patatras, une grande partie des électeurs de cette bourgeoisie nationale et catholique après avoir menti aux sondeurs, s’est précipitée vers la liste Macron/Loiseau considérée comme protection contre les partageux. Au diable le refus du trans humanisme, l’avilissement de la fonction présidentielle, la corruption du système, le ridicule et la cupidité des ministres, comme d’habitude la préservation compulsive des « petits sous » l’a emporté sur tout. Au prix de l’humiliation de François-Xavier Bellamy, annoncé à 14 % pour se retrouver à 8 et basculant dans le marécage où pataugeaient déjà le PS et la France Insoumise.
Faire des réserves laisse croire qu'on peut continuer à se comporter pareil. C'est une illusion !