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Nous sommes vraiment dans un monde qui privilégie de plus en plus le mensonge et la tromperie, sous un vernis de bonnes intentions.
Il en va de même avec toute la mouvance woke, l'écriture inclusive, le gender et la trans-identité
François Rastier
Alors que l’idéologie du genre a trouvé partout des relais institutionnels, ce petit livre trouve son point de départ dans un double étonnement. Comment l’idée que l’on puisse naître dans un « mauvais corps » s’est-elle répandue ? Pourquoi la transsexualité fait-elle l’objet d’une fascination croissante ?
Ces questions seraient anecdotiques si elles n’avaient pas dépassé depuis longtemps les associations militantes et n’inspiraient pas diverses politiques nationales et internationales.
Insignifiante en regard des urgences politiques, économiques et écologiques mondiales, l’idéologie du genre conserve un grand pouvoir de diversion. Elle entretient la confusion par des débats que l’on n’ose dire stériles sur les « hommes enceints », mais condense aussi la dialectique « déconstructive » et l’idéologie intersectionnelle. Dans le brouillard d’une guerre des sexes, elle les combine avec des thèmes porteurs comme la post-vérité et le transhumanisme. Non seulement le féminisme s’en trouve progressivement discrédité, mais la promotion des « transitions » médicalisées, notamment chez les mineurs, pose un problème de santé publique et présage un scandale sanitaire.
En éclairant les liens de l’idéologie du genre avec les superstitions anciennes sur l’androgynie divine comme avec le tantrisme revisité par la théosophie et le New Age, cette étude cerne les contours d’une mystique menaçante qui anime un activisme croissant.
Le tribunal a déclaré que la déclaration de Cortés « avait causé de la violence numérique, de la violence symbolique, de la violence psychologique et de la violence sexuelle » contre le législateur trans. Parmi les facteurs pesant contre Cortés, le tribunal a cité la “relation asymétrique” entre les deux, car Cortés “est un homme blanc privilégié, avec plus de moyens économiques, et un catholique”. Le tribunal a également déclaré que la peine avait été prononcée en appliquant une “perspective de genre” et un “axe intersectoriel” en vue de “transformer la réalité sociale”.
Témoignage d'une femme qui a passé plusieurs années dans un organisme facilitant la transition de jeunes ados ou enfants et qui explique : « Les médecins ont reconnu en privé que ces faux auto-diagnostics étaient une manifestation de la contagion sociale. Ils ont même reconnu que le suicide comporte un élément de contagion sociale. Mais lorsque j'ai dit que les groupes de filles qui affluaient dans notre service semblaient indiquer que leurs problèmes de genre pouvaient être une manifestation de la contagion sociale, les médecins ont répondu que l'identité de genre reflétait quelque chose d'inné. »
Comme le dit Braunstein (p. 105), « nous sommes désormais forcés d’entrer dans (un) monde d’illusions, sans quoi nous serons qualifiés de transphobes ». Se fier à l’apparence d’une personne est désormais répréhensible et c'est ce qu'avait expérimenté mon copain, d'ailleurs lui-même militant LGBT.
Parce que toute vérité, aussi minime soit-elle, compte. N’oublions pas la première étape de l’endoctrinement dans 1984 d’Orwell: forcer le protagoniste à soutenir que 2+2=5. Torturer son esprit pour l’habituer à ne plus distinguer le vrai du faux, à ne plus lier la vérité à la réalité.
Admettre une fausseté, même pour ne pas blesser les sentiments d’autrui, c’est se condamner à ne plus aimer le vrai, à ne plus le chercher. C’est tomber progressivement dans une forme de folie. C’est cela surtout que Matt Walsh dénonce dans son documentaire, encore davantage que la théorie du genre elle-même.