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La forme typique des produits fortéens les rend particulièrement indifférents à la contradiction : comme les multiples arguments qui les constituent ne sont pas liés par une forme de dépendance logique, la réfutation de l’un d’entre eux n’est pas de nature à faire s’écrouler l’édifice. En outre, leur constitution en millefeuilles les rend très intimidants pour qui n’est pas prêt à consacrer sa vie à les démentir, de sorte que rares sont ceux, parmi les individus raisonnables, qui trouvent l’énergie et la motivation d’empêcher leur prolifération.
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Ces deux auteurs montrent que les conspirationnistes avancent majoritairement des arguments critiquant la théorie officielle plutôt que ceux qui permettraient de rendre convaincante leur version alternative (et qui restent le plus souvent flous). C’est exactement l’inverse pour les défenseurs de la version officielle : ils exposent des arguments validant directement l’explication qu’ils apportent.
Marxisme-léninisme et théories gender fonctionnent donc de la même manière : sous prétexte d’analyser un « système de domination », on se désigne en fait un bouc émissaire (le bourgeois, le mâle), un Ennemi tout-puissant et dont l’influence pernicieuse s’exerce partout, même dans les sciences et les arts.
Ce qui est intéressant dans cette vidéo, c'est qu'ils expriment clairement que ça va conduire à la guerre.
Une étude décrypte un phénomène que ses auteurs appellent « populisme médical », et qui serait la manifestation d'un « messianisme pharmaceutique ». Le cas de la France y est développé à travers Didier Raoult et l'hydroxychloroquine.
Cela dit, nous traversons une période, du moins dans le monde occidental, où le désir d’« égalité de résultats » biaise notre interprétation de la réalité, ce qui pourrait se traduire, comme nous l’avons évoqué, par des politiques oppressives.
Au début, ces outils de communication avaient permis à chacun de mieux développer la tolérance envers les minorités historiquement dominées, dans un grand élan populaire. Mais depuis que ces réseaux sont surveillés avec bienveillance, leurs utilisateurs, inquiets de laisser échapper une parole malheureuse et sanctionnée, préfèrent se tenir cois.
On ne peut donc pas dire que, par principe, indépendamment de tout, la science produit la vérité. Elle la produit dans des conditions sociales assez précises. Et si ces conditions sociales ne sont pas réalisées, alors il n’y a pas de raison, a priori, d'adhérer à l'idée que la science produit la vérité...
Surprenant que ce qui est valable à 3 ans (https://www.slate.fr/story/211348/bikini-enfant-petites-filles-bebe-hypersexualisation-seins) ne le soit plus à 13 ans.
Ce qui est valable à 3 ans devrait l'être aussi à 13 ans.
Et c'était le rôle de ma mère de me rappeler que j'étais en réalité une gamine.
« À force de ne connaître le peuple que par les médias on finit par prendre les médias pour le peuple. Et on a le sentiment parfois d’un consensus populaire là où il n’y a, en vérité, qu’un consensus médiatique. »
À l’occasion du changement d’heure, Habitat et Humanisme a lancé la 3e édition de l’Heure Solidaire, qui invite personnalités, grand public et entreprises à se mobiliser pour donner une heure en don ou en temps, au profit des plus démunis !
Cette « liberté » viendra s’opposer à la confiance entre les patients et les médecins et exercera une pression sur les malades dont la liberté de vivre jusqu’au bout sera ébranlée, presque déconsidérée.
« Je demande que tout le monde change pour soulager mon malaise »
C’est intéressant de voir que ces victimes auto-proclamées exercent dorénavant la dictature en excluant au nom de l’inclusivité.
Samuel Veissière est anthropologue et professeur au département de psychiatrie de l’Université McGill.
En tant que prof, il s’inquiète de la tendance, observée sur de nombreux campus, à vouloir gommer les mots et les débats qui rendent les étudiants mal à l’aise.
Mais en tant qu’anthropologue, il trouve ça fascinant. « Il y a vraiment de nouvelles croyances culturelles selon lesquelles les mots et les idées peuvent nous traumatiser. Il ne s’agit pas de porter un jugement moral ; la constatation empirique, c’est qu’effectivement, les étudiants sont plus fragiles, ils souffrent beaucoup plus de troubles de santé mentale. »
Samuel Veissière se dit convaincu que la « culture de la censure, des safe spaces et de la surprotection », loin de protéger les étudiants contre les micro-agressions, nuit gravement à leur santé mentale.
« La montée de cette culture est liée à une génération d’enfants-rois, croit-il. Leurs parents ont toujours réglé leurs problèmes et ils exigent un peu la même chose des universités. Si on leur donne ce qu’ils demandent, on ne leur rend pas service, à ces étudiants. »
Remarque personnelle : Très intéressant cette question de l'émotion.
Mais il y a un élément supplémentaire : tout s'est passé par Zoom et email.
Donc, tout par un média non présentiel.
Or, des excuses sincères ne peuvent passer que par la présence.
Mais si on ne le sait pas...
Plus d'explication sur présence et Internet ici : https://www.pyrat.net/Presence-communication-et-Internet.html
Comment voulez-vous que ces compagnies se responsabilisent et sortent du déni, quand elles savent que l’Etat les couvrira ‘quoi qu’il arrive’ ? C’est ainsi qu’Air France a reçu des milliards pour être sauvée pendant le confinement, sans aucune obligation de transformation profonde de son modèle. Comment un français doit-il prendre cette nouvelle, quand il voit que ses impôts vont servir à sauver une entreprise qui n’a pris aucun engagement pour changer et moins polluer ? Surtout s’il ne prend pas l’avion pour raison écologique.
c’est le fameux « paradoxe norvégien » qui démontre que plus les femmes sont libres de choisir leur orientation, plus elles choisissent des professions féminines stéréotypées, en rapport avec leur biologie.
Si rire est avant tout l’exercice d’une liberté profonde, intime, essentielle, alors, il faut pouvoir rire, non forcément des « puissants », mais de ce qui nous est sacré, car c’est là que le rire nous délivre de nos propres enfermements et devient cette mise à distance qui rend véritablement libre.
Nous sommes entrés, semble-t-il, dans une sorte de totalitarisme qui exècre la liberté de parole et punit les gens s’ils révèlent leurs véritables personnalités. C’est pourquoi, sur les réseaux sociaux, les gens se surveillent et se comportent comme des acteurs.