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Une BD pour prendre conscience de l'arnaque qu'est la taxe sur la copie privée en France.
Un outil pour identifier sa tendance politique en fonction de ses choix personnels
Saint Thomas d’Aquin précise en effet que le citoyen devra pouvoir vérifier si les orientations, voire les ordres, édictés par l’autorité politique, sont conformes aux exigences du Bien commun : il doit en effet pouvoir intérioriser le commandement du Prince et en faire son propre commandement intérieur, « sinon il n’obéira pas en homme mais en animal ».
Or le Bien commun n’est pas l’addition des biens particulier, comme le stipule une conception individualiste de la vie sociale ; mais il est le Bien que tous peuvent rechercher en commun, car il garantit la dignité de toute personne humaine, sans exception, à commencer par la plus faible et la plus fragile, et s’appuie sur le caractère profondément social et solidaire de la nature humaine qui fonde l’amitié sociale et la fraternité entre tous.
Ces dernières sont en fait des discours tellement éloignés de la réalité ou des priorités quotidiennes qu’elles sont en elles-mêmes révélatrices de l’appartenance à une frange de la population suffisamment bien lotie pour se poser des questions qui n’effleurent même pas l’esprit du citoyen moyen.
Où l'on entend que l'écriture inclusive est un bon filtre à réacs.
Je me demande bien où est l'inclusivité dans cette affirmation.
Une étude décrypte un phénomène que ses auteurs appellent « populisme médical », et qui serait la manifestation d'un « messianisme pharmaceutique ». Le cas de la France y est développé à travers Didier Raoult et l'hydroxychloroquine.
C’est d’ailleurs l’une des rares relations entre l’État et les plus pauvres qui demeure basée sur la confiance et non sur le contrôle et la suspicion.
En vrai, on ne résoudra jamais un problème en faisant confiance aux gens qui vivent de l’existence de ce problème.
Les oppositions, évitant soigneusement de porter le fardeau du pouvoir, critiquent à toute volée, préservant ainsi leurs maigres privilèges.
La Gauche historique, qui est le Parti de la société, de l’Histoire, a ici une responsabilité énorme pour défendre la langue française contre les lubies post-modernes. Car qui dit société, dit civilisation, sinon c’est le retour à la barbarie. L’écriture inclusive est typiquement ce genre de barbarie anti-sociale que la Gauche doit dénoncer et combattre.
Comment voulez-vous que ces compagnies se responsabilisent et sortent du déni, quand elles savent que l’Etat les couvrira ‘quoi qu’il arrive’ ? C’est ainsi qu’Air France a reçu des milliards pour être sauvée pendant le confinement, sans aucune obligation de transformation profonde de son modèle. Comment un français doit-il prendre cette nouvelle, quand il voit que ses impôts vont servir à sauver une entreprise qui n’a pris aucun engagement pour changer et moins polluer ? Surtout s’il ne prend pas l’avion pour raison écologique.
Que ça fait du bien cette finesse de la distinction entre les valeurs fondamentales de la gauche (les pauvres) et le déracinement et l'irréalité des préoccupations des politiques de gauches (pas de jaloux, la droite est pareille).
Et pan dans l'écriture inclusive au passage…
Un outil open source pour organiser des élections dématérialisées avec une vraie sécurité et transparence.
Patatras, une grande partie des électeurs de cette bourgeoisie nationale et catholique après avoir menti aux sondeurs, s’est précipitée vers la liste Macron/Loiseau considérée comme protection contre les partageux. Au diable le refus du trans humanisme, l’avilissement de la fonction présidentielle, la corruption du système, le ridicule et la cupidité des ministres, comme d’habitude la préservation compulsive des « petits sous » l’a emporté sur tout. Au prix de l’humiliation de François-Xavier Bellamy, annoncé à 14 % pour se retrouver à 8 et basculant dans le marécage où pataugeaient déjà le PS et la France Insoumise.
Cela se heurte à des limites parce que ce qui s'est passé, c'est qu'il était facile de croire que les énergies renouvelables étaient une sorte de salut jusqu'à ce que nous commencions à les utiliser en grande quantité. Dès qu'on commence à les utiliser en grande quantité, les impacts environnementaux sont si importants, les impacts sur les oiseaux, les chauves-souris, les paysages et les communautés sont si massifs, tout en produisant si peu d'énergie comparativement aux combustibles nucléaires ou même fossiles, que nous sommes forcés de sortir de cette sorte d'hypnose, de transe hypnotique que les pays riches en particulier sont en train d'avoir depuis dix ou vingt ans.
Les lobbies progressistes le savent bien : la sexualité est la notion politique par excellence. A travers elle, on peut promouvoir soit une société humaine et pacifique, qui s’organise autour de la famille et de l’enfant, où le travail et l’argent ont d’abord le sens de la gratuité du don familial, soit une société purement libérale, centrée autour des désirs individuels, et du travail comme prétexte et moyen de les assouvir sans limite. Dans leur combat acharné pour imposer à tous une sexualité libre-service, les lobbies progressistes « sexualistes » sont les complices, parfaitement conscients, de puissances économiques. Ils sont du même monde. Bien qu’ils soient très minoritaires, ces lobbies ont pris le pouvoir, et les imbéciles les laissent faire. Comme en matière économique, les moutons font semblant de ne pas voir qu’il y a des loups en face… S’ils deviennent totalitaires, et ils n’en sont pas loin, bienvenue chez Orwell.
Et évidemment, l’espérance de jeu est systématiquement négative. Mais sa conclusion est intéressante aussi puisque tout en sachant que, statistiquement, nous allons perdre, il nous invite à nous poser la question de ce qui sera fait avec notre argent.
En Belgique, cet argent est utilisé à de bonnes fins. Donc, cela vaut quand même le coup de jouer de temps en temps, car même si on perd, ça sera bénéfique pour la communauté.
En France, c’est une autre histoire puisque la Française des jeux sera prochainement privatisée. Donc plus aucun intérêt de jouer à ces jeux ou l’espérance est systématiquement négative et où vos pertes ne serviront plus le bien commun, mais iront dans les poches d’actionnaires privés déjà bien riches.
Dommage.
Dans mon livre, je cite Jacques Dewitte qui souligne bien ce paradoxe : nos sociétés sont à la fois anti-totalitaires et néo-totalitaires, dit-il. Anti-totalitaires, parce qu’elles reconnaissent institutionnellement le conflit et l’altérité et, en même temps, tellement obsédées par l’égalité qu’elles en viennent à ne plus tolérer l’altérité. « La démocratie culturelle radicale menace de ruiner la démocratie politique », écrit Dewitte. Les médias sont les principaux responsables de cet état d’esprit collectif.
Ce qui a manqué, c’est je crois une pensée forte pour un nouveau système de gouvernement, un nouveau système de société, un nouveau type d’institutions. Il faut se rappeler qu’au XIXe siècle, il y a eu beaucoup d’inventions de nouveaux modèles sociaux, comme les socialistes utopiques par exemple. Au XXe siècle ? Rien, si ce n’est le fascisme et l’hitlerisme. C’est un peu la faute des philosophes dont je suis, qui n’ont pas vu arriver ce nouvel état de choses. Mon hésitation à commenter ce qui se passe aujourd’hui en France vient de ce déséquilibre que je perçois violemment depuis 20 ou 30 ans entre la société telle qu’elle est advenue et les institutions telles qu’elles sont demeurées. Il y a un dérèglement total entre une politique désuète et une société extrêmement nouvelle. On manque cruellement d’un modèle de transition et je suis moi-même perdu parce que nous n’avons plus la grille de lecture qui était donnée par le rapport entre la politique et la société.
Une initiative politique et logicielle à suivre.