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Le racket légal continue. Le pouvoir de ces gens est inhumain :(
Comment voulez-vous que ces compagnies se responsabilisent et sortent du déni, quand elles savent que l’Etat les couvrira ‘quoi qu’il arrive’ ? C’est ainsi qu’Air France a reçu des milliards pour être sauvée pendant le confinement, sans aucune obligation de transformation profonde de son modèle. Comment un français doit-il prendre cette nouvelle, quand il voit que ses impôts vont servir à sauver une entreprise qui n’a pris aucun engagement pour changer et moins polluer ? Surtout s’il ne prend pas l’avion pour raison écologique.
Or, beaucoup de dispositifs et de traitements ont été dé-remboursés pour trouver de l’argent pour des secteurs de la santé qui rapportent. Et la fertilité en est un.
Saviez-vous qu’il est illégal de photographier l’éclairage de la tour Eiffel de nuit ? Si vous pensez que c'est injuste, signez !
L’État préfère, semble-t-il, rester dans l’illégularité et s’affranchir du montant de l’astreinte (soit 100 euros par jour jusqu’à la publication du fameux décret). Une indemnisation en bonne et dûe forme, avec toutes ces années de retard, lui coûterait bien plus cher.
Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Zazie! Ils font partie des chanteurs les plus aidés financièrement l'an dernier... par le fond destiné à "aider les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus".
Le droit d’auteur sert à protéger les auteurs d’œuvres artistiques. Enfin… ça c’est ce qu’on dit.
Universal est en train de changer de business, et doit pour cela diffuser auprès du plus grand nombre les musiques de ses artistes sous contrat, au risque de les brader sans qu’ils ne puissent toucher un kopek des revenus dégagés grâce à eux.
En gros, si vous êtes un simple clampin abonné chez Orange, et qu'autour de vous, il y a un autre client "PRO" abonné à cette option, vos paquets passeront après les siens.
Les dépôts seront garantis jusqu'à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et des petites et moyennes entreprises bénéficieront d'un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.
L’Europe vient de passer une loi qui prévoit que les banques pourront prendre l’argent des épargnants en cas de crise.
Dès lors, aujourd’hui, on peut affirmer que la modulation envisagée est discriminatoire dans son principe même, en ce qu'elle enfreint le principe « à travail égal, salaire égal ». Dans la même logique, c'est comme si un employeur divisait par deux votre salaire au motif que vous avez suffisamment de revenus par ailleurs !
En se cachant derrière la débâcle de Dexia et des emprunts toxiques, le gouvernement vient de faire un formidable cadeau aux banques. Au mépris du principe de rétroactivité, il les amnistie de toutes leurs erreurs sur les prêts.
« L’intérêt, c’est que si une telle taxation est mise en place avant que les gens ne prennent leurs dispositions pour l’éviter et qu’il y a une forte croyance qu’elle ne sera pas répétée, elle ne perturbera pas les comportements (et que certains pourront même considérer qu’elle est juste) (…) Les taux de taxation requis pour ramener la dette publique à ses niveaux d’avant-crise, cependant, sont quantifiables : réduire les ratios de dette pour leur faire retrouver leurs niveaux de fin 2007 (pour un échantillon des 15 pays de la zone euro nécessiterait un taux de taxation d’environ 10% sur les ménages disposant d’une fortune nette positive », concluent les économistes du FMI.
Car ce qui gêne le plus le pouvoir, c'est la non-violence.
Et de l’autre, des factures impayées par la Hadopi qui s’accumulent et qui dépassent les 2.5 millions d’euros pour la seule année 2011 !
Deuxièmement, mes exemples visaient à établir la puissance de mobilisation médiatique du lobby. Mes prévisions ont été vérifiées au-delà du raisonnable.
Avec ce dispositif, les ayants droit peuvent ainsi percevoir depuis près de 10 ans des montants illicites, car jugés comme tel, sans subir les conséquences de ce défaut. Tous les deux ans et demi, ils subissent une annulation sans pénalité. Et tout peut recommencer sans fin.
Comparativement, le particulier ne dispose pas de ces facilités d'action. Il ne peut se cacher derrière rien du tout quand on lui demande de rembourser un préjudice qui lui a été alloué et qui concerne, comme le cas de l’amiante, sa propre existence.
Mais plus personne ne comprend ce qu'elle est censée compenser. S'il s'agit de compenser les copies des œuvres achetées dans le commerce, pourquoi le "risque" lié à ces copies n'est-il pas inclus dans le prix des œuvres ? S'il s'agit, comme tout le monde le sait mais comme la loi interdit de le dire, de compenser les pratiques illicites de téléchargement, pourquoi ne pas légaliser ces pratiques qui donnent lieu à paiement de la part des consommateurs ? Ce qui n'était jusque là d'une hypocrisie est devenu un scandale avec la loi Hadopi. On ne peut pas taxer d'une main ce qu'on pénalise d'une autre.
Et c'est bien le problème de la riposte graduée. Si punir un internaute violant les droits d'auteur est une chose, élargir le courroux de l'industrie culturelle à toute une famille (et donc à des innocents) en est une autre.