67 liens privés
Remettre en cause la gestation pour autrui : un témoignage des dégâts psychologique sur la construction de l'identité.
« Assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent. »
En l’état actuel de notre droit, s’agissant de cette dernière situation, le lien de filiation maternel est établi par l’accouchement: c’est toujours la règle «mater semper certa est» qui s’applique. Quant à la filiation paternelle, elle s’établit soit par le jeu de la présomption de paternité de l’article 312 si le couple est marié, soit par la reconnaissance de l’article 316 si ce n’est pas le cas. Ici, les dispositions du titre VII fonctionnent sans difficulté car la filiation est vraisemblable, ce qui ne serait pas le cas pour un double lien de filiation unisexuée. Cette différence constitue-t-elle cependant une rupture d’égalité? Sur le plan juridique, à l’évidence non car, les situations étant différentes, leurs régimes juridiques peuvent l’être aussi.
Par conséquent, qu’est-ce qui explique le changement d’attitude des Français ? La mutation de la mentalité en matière de famille ? Le progrès de la tolérance ? De l’individualisme ? Non. Le progrès de l’habileté des sondeurs et des lobbies qui deviennent tellement rusés qu’ils sont capables de fabriquer avec maestria un renversement spectaculaire de l’opinion.
Comment perdre toute crédibilité… La congélation des ovocytes, prétendument dans l'intérêt des femmes, leur fait courir, sans utilité, le risque de la ponction d'ovocytes, les expose à la dictature du marché du travail qui imposera de retarder les grossesses, leur ment en assurant une grossesse tardive car l'ovocyte sera sans doute congelé mais l'utérus, lui, vieillira pendant ce temps-là, sans compter que ce mirage oblige à concevoir par FIV ce qui n'a rien d'anodin. Le comité a déjà relevé tous ces problèmes. Il prétend maintenant qu'il suffirait d'informer les femmes pour qu'ils soient résolus... Le principe d'indisponibilité du corps interdit de porter atteinte au corps humain si ce n'est pour raison thérapeutique. Infliger tout cela aux femmes, sans nécessité thérapeutique ni d'aucun ordre puisqu'il serait possible et bien préférable de ne pas retarder l'âge des grossesses, c'est de la maltraitance. Où est l'éthique là-dedans? Je ne vois que les intérêts du business qui en résultera.
«A force de ne connaître le peuple que par les médias on finit par prendre les médias pour le peuple. Et on a le sentiment parfois d’un consensus populaire, là où il n’y a, en vérité, qu’un consensus médiatique.» Du philosophe andré Compte Sponville
Le désir d'enfant chez les personnes homosexuelles est éminemment légitime, mais ne peut cependant se réduire à une question d'accès à l'égalité, à des droits, et à la lutte contre les discriminations. Une telle vision simpliste implique en effet qu'il existerait une inégalité dans l'accès à la procréation pour les homosexuels, que cette inégalité serait le fruit d'une discrimination, et qu'il appartiendrait donc à l'État de corriger cette situation en ouvrant la PMA aux couples de femmes et en légalisant la GPA. Or, cet argument est fallacieux. En effet, deux hommes ou deux femmes ensemble ne peuvent intrinsèquement concevoir un enfant et cette impossibilité de procréer est une donnée objective qui n'est pas le fruit d'une quelconque action discriminante de la société ou de l'État ; elle est de nature, et propre à la condition homosexuelle. En ce sens, les personnes homosexuelles ne peuvent prétendre à une réparation de l'État afin de pallier une discrimination puisque cette dernière n'existe pas. Dire cela n'est pas de l'homophobie, mais simplement un rappel objectif des faits. Ce constat est peut-être difficile à entendre pour certains, mais nous pensons pour notre part qu'assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.
Un article de fond qui constate impuissant le primat du désir individuel s'imposant à la société.
Quand un juriste plaide pour avoir plus de boulot pour lui... Ça donne ça : de la novlangue, des arguments spécieux et un déni de réalité.
Contre le refus de la différence, l'ignorance et la bêtise, la loi ne pourra jamais rien.
“Trouvez un moyen de sanctionner les parents sans que cela ne retombe sur les enfants, nous dit la Cour, et je n’y verrai aucun problème”
« Il y a une énorme différence entre le monde de l’adoption et celui des enfants conçus par donneurs, ajout Kern. L’institution de l’adoption n’a pas été mise sur pieds pour donner des enfants aux parents. Il a plutôt été créé pour le contraire, pour donner un foyer à des enfants, parce qu’ils sont déjà au monde et parce qu’on réagit à une catastrophe. » Au contraire, selon Kern, « les enfants conçus par donneurs sont créés avec l’intention de les séparer de leur biologie et, vous savez… c’est totalement différent. »
Bref. Ces déclarations sont bien trop tardives et opportunistes, à deux jours d’une manifestation, pour être dignes de foi. Et lorsque les actes (circulaire et acquiescement à la décision de la CEDH) contredisent les propos, eux-mêmes fluctuants,il serait fou de se contenter de ces derniers.
Jennifer se fondera sur une « violation de garantie » et plaidera également la « naissance injustifiée ».
Le droit sépare les personnes et les choses : les choses peuvent s'échanger, elles peuvent être données ou vendues, mais non pas les personnes. On ne peut donc pas louer le corps d'une femme pour en faire un instrument de production d'enfant. Et l'enfant lui-même, qui est une personne dès sa naissance, ne peut être ni donné ni vendu.
C'est alors, comme nous l'avons déjà mentionné sur ce blog (lire ici), que se dévoile la permanente hypocrisie à propos de l'intérêt de l'enfant. Notion que brandissent les adultes quand cela est dans leur intérêt, mais qu'ils mettent vite au fond de leur poche avec un mouchoir par dessus quand l'intérêt de l'enfant est opposé à leur intérêt d'adulte. Et dans ces cas le mot "supérieur" disparaît bien vite du vocabulaire des adultes. Il n'y a plus d'intérêt supérieur de l'enfant devant passer avant tous les autres intérêts. Il n'y a même plus d'intérêt des enfants du tout. Il n'y a plus que l'intérêt des adultes. On peut après réflexion être favorable à tel ou tel système juridique. Mais si l'on veut respecter le cadre légal, il faut expliquer clairement en quoi la législation proposée protège prioritairement les intérêts supérieurs des enfants. Cest alors que les choses se compliquent...
En effet, les femmes concernées ne sont pas stériles. C’est leur relation homosexuelle qui l’est.
Oui ce gouvernement, qu’il avance ou qu’il recule... se moque ouvertement du monde... Combien de temps cela peut-il durer, même avec la complicité de quasiment tous les médias ?
Une philosophe explique pourquoi la GPA est une injustice évidente, en totale contradiction avec les valeurs de la gauche
Une fin finalement heureuse mais qui interroge sur les dérives qui peuvent découler d’une loi sur la gestation pour autrui (GPA) mal encadrée.