69 liens privés
Parce que nous sommes de gauche, nous pensons que la question des droits individuels doit toujours être abordée parallèlement à la question des conditions matérielles et sociales de leur exercice. Il n’est pas de question où le collectif soit absent et l’enjeu, dès lors et sur tout sujet, est de socialiser les risques et de protéger les plus fragiles. En l’occurrence : assurer aux personnes en fin de vie un accompagnement complet, à même d’alléger au maximum leurs souffrances et de leur procurer toute la sollicitude humaine nécessaire, et cela quel qu’en soit le « coût » économique. Ce dernier point conduit logiquement à exiger davantage de moyens pour l’hôpital public. Lutter contre l’euthanasie sans lutter pour la conservation et l’amélioration des services publics est un non-sens. Il est hypocrite de prétendre donner une « liberté de choisir de mourir » dans un système de soins, carencé, précarisé, qui n’est pas capable par manque de moyens de proposer l’accompagnement thérapeutique et social dont les personnes en grandes souffrances auraient besoin.
Mais, de l’autre, on n’ose rarement avoir avec ses proches des débats importants. On fuit les désaccords, par peur de ne plus être aimé.
Les personnes en fin de vie sont confrontées à des pressions externes qui leur dictent comment elles devraient aborder cette période. Or, la législation actuelle sur la fin de vie ne prend pas en compte ces risques normatifs. Un manque qu'il faudrait combler.
Derniers Secours est une formation d’une journée, ouverte à tous et gratuite. Elle a pour but de sensibiliser, informer et guider les participants dans l’accompagnement des derniers moments de la vie de leurs proches.
« Je suis heureux de ces 3 dernières années. De n'avoir rien laissé non-dit. »