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Le racket légal continue. Le pouvoir de ces gens est inhumain :(
Un article qui pointe des zones qui soulèvent vraiment question sur la manière dont la redevance copie privée est utilisée pour financer... son lobying
En gros : je crée de la musique, je dis clairement que n’importe qui peut utiliser cette musique comme ça lui chante (vendre cette musique et en vivre ne m’intéresse pas). Un magasin est donc autorisé à diffuser ma musique dans leur boutique. Et bien, grâce à la Loi Française, le magasin devra quand-même payer la SACEM (une groupe de malfrats qui volent les artistes pour donner aux riches). Moi en revanche, je ne toucherai rien (exactement comme je le souhaite).
Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Zazie! Ils font partie des chanteurs les plus aidés financièrement l'an dernier... par le fond destiné à "aider les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus".
En clair, les artistes ayant signé avec Jamendo ne toucheraient aucun centime. Un comble ! Seule façon d’éviter ce sort : que Jamendo, comme les autres plateformes concurrentes, donnent les listings de diffusion et que les artistes concernés se manifestent auprès des sociétés de gestion collective pour réclamer leur dû. Problème : pas simple d'assurer une telle collaboration quand le principe même de Jamendo est de se couper du lien ombilical avec les sociétés de gestion collective, critiquant au passage la transparence de leurs flux.
3% ? Ils pourraient les offrir !
Rappelons tout de même à Pascal Obispo que selon un rapport réalisé par la Cour des comptes, les perceptions de droits d'auteur ont augmenté de 60 % entre 2000 et 2010, soit trois fois plus vite que l'inflation sur la même période. Et que s'il y a un problème dans l'économie artistique, il est peut-être à rechercher d'abord du côté des inégalités et des problèmes de répartition. Selon nos calculs, seulement 1,2 % des 142 000 sociétaires de la Sacem touche l'équivalent d'un SMIC en droits d'auteur. Et 40 % des sociétaires ne touchent strictement rien. Quant aux auteurs qui touchent le plus, dont fait certainement partie Pascal Obispo, la Sacem ne livre pas de statistiques assez précises pour connaître leur nombre et le montant de leurs perceptions.
Mickaël Mottet pilote ce projet musical qui compte une dizaine de musiciens, et il voulait vraiment s'affranchir de la Sacem, le syndicat privé qui s'occupe de redistribuer les droits d'auteurs aux artistes : "Si j'apprends qu'une personne diffuse ma musique, je n'ai pas envie d'aller lui réclamer de l'argent, j'ai envie de le remercier. À partir du moment où mon disque est dans le commerce, je considère que ça ne m'appartient plus vraiment."
L'AIMSA est un site légal et Gratuit non affilié à l'Hadopi L'AIMSA ne brasse pas d'argent L'AIMSA s'occupe de culture L'AIMSA a été crée pour mettre des bâtons dans les roues des lobbies qui ont dicté l'Hadopi aux politiques et ont pris en otage la musique avec pour seul objectif de faire de l'argent pour leurs dirigeants L'AIMSA a été crée pour démocratiser l'accès à vos oreilles pour tous les artistes hors système (SACEM - SPRE - FM -MAJORS) L'AIMSA c'est un nouveau système de diffusion en marge du système en place depuis des années qui prend les mélomanes pour des vaches à lait et les artistes pour des imbéciles L'AIMSA a pour seules ressources les dons des membres de son bureau qui sont plus mécènes que bénévoles et les dons éventuels de ses membres L'AIMSA affiche ses comptes à la ligne pour tout Internaute en toute transparence sur son Forum Bienvenu à l'AIMSA !
A l'instar des radars routiers, le président de la Sacem demande que l'Hadopi nouvelle génération soit beaucoup plus musclée que la version actuelle, en envoyant les sanctions sans prendre la peine d'avertir au préalable l'abonné. Faute de résultats concrets de la loi Hadopi, la surenchère commence.
Maintenant, je dois avouer que je ne suis pas loin de penser que « Nos œuvres ne nous appartiennent tout simplement pas. » J’écris pour mes lecteurs présents et à venir. J’espère gagner de l’argent, mais cet espoir est secondaire par rapport à mon besoin de partager. J’attends à recevoir juste assez de ressources pour pouvoir continuer à écrire librement.
Voilà pourquoi je suis pour l’instauration d’un revenu de base qui assurerait un revenu à tous les citoyens et qui stimulerait la création. Pensez à tous ceux qui renoncent parce qu’ils vivent dans des conditions trop difficiles. Ils n’ont pas nécessairement moins de talent que vous, ils ont surtout eu moins de chance. Depuis trop longtemps, l’humanité passe à côté d’une richesse gigantesque.
Depuis 2000, les sommes collectées destinées à être redistribuées aux auteurs, éditeurs, artistes-interprètes ou producteurs ont augmenté de plus de 50 %. De quoi mettre à mal les discours alarmistes qui annoncent l'apocalypse culturelle si le piratage n'est pas rapidement réduit à néant.
L'accord devrait au moins autoriser les partages par P2P, et surtout la diffusion par les auteurs eux-mêmes de leur propre musique. "C’est une grande joie pour toute l’équipe de Creative Commons de voir la Sacem autoriser ses membres à utiliser les Licences Creative Commons", s'est pour sa part félicité Paul Keller, de la fondation Creative Commons.
C'est-à-dire que sauf erreur de notre part, l'ensemble des redevances versées cette année à la Sacem par les plateformes de musique en ligne pour les ventes de téléchargements de MP3 en France ne rapporteront que l'équivalent des rémunérations cumulées du président de la Sacem et des neuf autres dirigeants les mieux payés de l'organisation.
Les ayants droit ont obtenu du gouvernement un projet de loi qui va permettre, s'il est adopté, de contourner les récentes décisions du Conseil d'Etat et de la Cour de Justice de l'Union européenne. Ce texte conduira à « sanctuariser » des recettes sans rapport avec le réel manque à gagner des ayants droit.
Avec ce dispositif, les ayants droit peuvent ainsi percevoir depuis près de 10 ans des montants illicites, car jugés comme tel, sans subir les conséquences de ce défaut. Tous les deux ans et demi, ils subissent une annulation sans pénalité. Et tout peut recommencer sans fin.
Comparativement, le particulier ne dispose pas de ces facilités d'action. Il ne peut se cacher derrière rien du tout quand on lui demande de rembourser un préjudice qui lui a été alloué et qui concerne, comme le cas de l’amiante, sa propre existence.
Reste à savoir quelles suites seront données à ce dossier. Une chose est sûre, Yves Favennec ne va pas en rester là. Interrogé par PC Inpact sur Twitter, le député tombe des nues. "C'est invraisemblable et c'est du foutage de gueule. Je ne peux pas croire que le ministre ait menti au parlement. C'est une honte ! Je suis scandalisé par cette annonce. Je vais demander des comptes à Mitterrand. Je suis très remonté".
Je le dis à chaque fois, mais je pense véritablement que c’est en replaçant l’artiste au centre que l’on avancera. Alors est-ce que l’artiste doit à tout prix utiliser les CC. ça dépend. Mais est ce qu’il doit avoir le choix, oui. Donc c’est là qu’il faut pousser les choses.
Devant le tollé, le ministre a indiqué à Yannick Favennec qu'une mission d'inspection allait être enclenchée sur "la justification des frais de gestion et des coûts de structure invraisemblables". Il souhaite par ailleurs que les réflexions de cette commission "soient rapidement suivies d'effets" afin d'aboutir "à la fin de l'opacité" et une simplification juste et rapide pour les petites associations.
La semaine dernière, c’est le patron de la Sacem, Bernard Miyet, qui commençait discrètement à prendre ses distances lors d’une audition par la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale.