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Le congé parental révisé en 2015 est un naufrage social. Le recours à la prestation partagée d’éducation de l’enfant s’est effondré. En cause, selon le Haut Conseil, « [sa] forte inadaptation (…) aux besoins des familles, liée en partie à la faiblesse de son montant, à ses conditions d’attribution et à la réduction de sa durée. » Les experts constatent que malgré « la perte du droit à une prestation accompagnant l’interruption d’activité professionnelle, les mères sont restées inactives jusqu’aux 3 ans de leur benjamin, voire jusqu’à son entrée à l’école maternelle. » Résultat : leur baisse de revenu a provoqué le doublement du taux de pauvreté des familles dont la mère est en congé parental, passant à 33% : une sur trois !
C'est la première fois qu'un président en exercice de la Ve République renonce à briguer un second mandat.
La volonté d'y inclure ce qui relève de la mise à disposition de contenus sur Internet dont l'accès est volontaire de la part de l'utilisateur risque de rendre la notion de pression psychologique bien trop extensible et, appliquée éventuellement dans l'avenir à d'autres opinions, de devenir une source de dérives importante.
En censurant les sites internet pro-vie, le gouvernement veut maîtriser toute la communication sur l'avortement. Mais cette information officielle est-elle vraiment neutre et objective ?
Autrement dit, ce qui sera permis pour les sites, c'est de propager "des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but incitatif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse "
A la censure s’ajoutera l’auto-censure. Mécanique classique en matière d’opinion.
Pour comprendre ça, il faut voir où est tombée la classe politique. Plus elle abandonne ses responsabilités proprement "politiques", c'est-à-dire régaliennes [*], plus elle se replie sur le domaine des moeurs. Ce n'est pas son domaine légitime. Mais elle croit trouver ainsi une nouvelle justification à son existence. Dans ses nouveaux éléments de langage, les "valeurs de la République" ne parlent plus de la République (celle de Péguy ou même de Jaurès) : elles se confondent avec des "tendances sociétales".
Le terme "sociétal" ne désigne pas la société, mais l'idée qu'on s'en fait dans certains milieux
Or, un sujet si grave ne peut être enfermé dans des postures militantes.
En fait, la proposition de créer un délit d’entrave numérique à l’interruption volontaire de grossesse contribuerait à rendre cet acte de moins en moins « volontaire », c’est-à-dire de moins en moins libre.
Car relevons aussi ceci : le gouvernement n’a pas omis de prévoir que le délit ne visera que les allégations ou présentations faussées pour induire en erreur dans un but dissuasif. Les présentations faussées pour induire en erreur les femmes dans un but incitatif ne seront en revanche pas concernées. Ce n’est pas une boutade de ma part : si le gouvernement le prévoit, c’est afin d’éviter que les sites officiels, ceux du Planning Familial, se retrouvent poursuivis par telle ou telle association.
Contrairement à ce que prétend la ministre, c’est bel et bien la liberté d’expression qui se retrouvera sous le coup d’une entrave. Une entrave publique, étatique.
Il faut le dire, sans emphase, parce que ce n’est qu’un constat objectif, appuyé sur l’enseignement des années passées : le gouvernement veut faire taire tout site d’information alternatif sur l’avortement.
L’État préfère, semble-t-il, rester dans l’illégularité et s’affranchir du montant de l’astreinte (soit 100 euros par jour jusqu’à la publication du fameux décret). Une indemnisation en bonne et dûe forme, avec toutes ces années de retard, lui coûterait bien plus cher.
Il s’agit donc, ni plus ni moins, que de la création d’une nouvelle cotisation de 8 % sans aucun droit supplémentaire et sans aucune contrepartie, qui vise avant tout les familles, spécialement celles qui ont choisi d’avoir des enfants et décidé pour cela de valoriser le rôle de la mère au foyer.
Le tarif de remboursement des mutuelles est désormais plafonné sur les contrats dits responsables.
L’occasion était trop belle pour se passer d’un nouveau tour de vis liberticide bien que le recul des libertés publiques n’ait aucun effet sur le risque terroriste comme on vient encore une fois de le constater.
Nous, citoyens de la République Française, demandons donc à M. Hollande de prendre ses responsabilités et de rembourser l'intégralité de frais de coiffure – soit 593 700 euros – que l'État a engagé pour la période 2012-2017.
Nous, citoyens de la République Française, demandons donc à M. Hollande de prendre ses responsabilités et de rembourser l'intégralité de frais de coiffure – soit 593 700 euros – que l'État a engagé pour la période 2012-2017.
Peut-être qu’en arrêtant de traiter chaque attaque comme un cas isolé de délinquance psychopathique mais plutôt comme des éléments autonomes d’un plan organisé on ne donnerait pas l’impression d’être surpris à chaque fois.
Alors qu’Hollande a été élu et qu’il a fait élire des députés sur un projet donné, il en applique aujourd’hui un autre. On pourrait donc se demander pourquoi il n’y a pas davantage de frondeurs.
Les jours qui viennent devront donner lieu à une véritable mobilisation pour permettre à nos concitoyens de choisir réellement et démocratiquement leur prochain président la république.
Il a institué le "mariage pour tous", au nom du principe d'égalité, c'est-à-dire d'universalité du droit. Or, en annonçant qu'il va transformer le ministère de la Famille en ministère des Familles, il nie le principe qu'il défendait hier encore.
Être ministre aujourd’hui revient donc à gérer la pénurie –et ce n’est pas limité à la Rue de Valois car partout, on colmate des brèches. Vous avez choisi de le montrer. De dire: le Roi est nu et il n’y a plus lieu de faire la fête. Il faut pour cela du courage et une dose d’inconscience.