14105 shaares
19 résultats
taggé
médias
Dans mon livre, je cite Jacques Dewitte qui souligne bien ce paradoxe : nos sociétés sont à la fois anti-totalitaires et néo-totalitaires, dit-il. Anti-totalitaires, parce qu’elles reconnaissent institutionnellement le conflit et l’altérité et, en même temps, tellement obsédées par l’égalité qu’elles en viennent à ne plus tolérer l’altérité. « La démocratie culturelle radicale menace de ruiner la démocratie politique », écrit Dewitte. Les médias sont les principaux responsables de cet état d’esprit collectif.
On peut tout vous pardonner, Christine Angot. On peut fermer les yeux sur votre agressivité chronique. Parce qu’ainsi va l’insignifiant et misérable spectacle médiatique. Mais pas là-dessus. Quand on bavarde à défaut d’agir, on endosse au moins la responsabilité de ne pas nuire aux acteurs véritables. Par des mots ignorants et tranchants dans un domaine d’infinie sensibilité, vous avez souillé l’engagement discret et patient de centaines de bénévoles, présents en silence, mais absents des plateaux télé. Vous nuisez à leur rôle essentiel, vous instillez le soupçon et la défiance dans cette relation toujours délicate, ce lien si fragile, entre un patient en fin de vie et le bénévole qui vient l’accompagner, qui vient l’aimer. Comment osez-vous ?!
Les soignants, les patients et leurs familles, ne s’y trompent pas, eux qui savent ce qu’ils vivent.
Et de quoi ils parlent.
Les soignants, les patients et leurs familles, ne s’y trompent pas, eux qui savent ce qu’ils vivent.
Et de quoi ils parlent.
La reconnaissance empressée par le juge judiciaire de sa compétence – pourtant contestable – dans ce qui est devenu l’affaire Fillon pose d’autant plus problème qu’elle accompagne un pilonnage médiatique ayant pour effet, sinon pour objet, de fausser le jeu du suffrage universel à la veille d’une élection déterminante pour l’avenir de la nation. Elle est préoccupante pour l’équilibre des institutions parce que, au-delà de la notion juridique de séparation des pouvoirs, elle fait objectivement interférer la justice avec une échéance électorale majeure.
La problématique des femmes agressées est trop sérieuse et grave pour que l'on se contente d'un échange de slogans ou de quelques solutions lancées hâtivement pour satisfaire des groupes de pression. Ces femmes méritent autrement mieux.
Une belle analyse de comment les médias remplacent petit à petit la justice. On l'avais déjà vu au 20h avec le blanchiment de F Mitterand suite aux accusations de pédophilie.
Comment ne pas être atterré par cet emballement mobilisant toutes les élites politiques médiatiques et culturelles au service de cette mauvaise cause ? Mobilisation qui est trop souvent le fruit d’un opportunisme dans la recherche de positionnements avantageux. Emmenant avec eux les gens sincères et de bonne foi réagissant avec leur cœur. Mais la responsabilité de ceux dont le premier réflexe aurait dû être d’exercer leur esprit critique est entière.
Cette propension à vouloir se faire connaitre fait partie selon lui de la communication orchestrée par les commanditaires: "Ils se servent de la communication comme un prolongement de la terreur", a affirmé Fethi Benslama.
“Le téléspectateur se trouve dans une sorte d'hyperidentification, comme s'il vivait lui-même l'événement.”
“Le téléspectateur se trouve dans une sorte d'hyperidentification, comme s'il vivait lui-même l'événement.”
Une très belle analyse de l'irresponsabilité des médias lors de l'attentat de Nice.
Michel Rocard : « ne jamais écouter ceux qui ne parlent du court terme. Dans la nature comme en politique, il faut laisser du temps au temps »
L'action se déroule au sein du système, là où se produit l'écœurement des citoyens face à l'augmentation des prix. Cette action coup de poing, qui dure entre une quinzaine de minutes et une heure, présente l'avantage de braquer les projecteurs sur l'augmentation des prix. Mais, surtout, elle permet aux clients, durant l'action, de sortir de leur position passive. Pendant un temps, les militants et les clients ne sont plus ceux qui subissent le système, mais ceux qui en profitent.
« Mais la désinformation, a ajouté le Pape, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’ils n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés ». « Evitez ces trois péchés : la désinformation, la calomnie et la diffamation », a conseillé le Pape François à son auditoire.
Une infographie des réactions après les élections : tellement vrai !
Je peux témoigner d’une réelle diversité d’approches, à tel point qu’au retour je pouvais déduire, à partir de ce que les gens avaient perçu de l’événement, les médias par lesquels ils s’informaient.
« Lesmédias », donc, ça n’existe pas. Pas plus que l’info neutre. Chaque journaliste arrive face à un événement avec un questionnement propre qu’il veut faire partager à son lecteur, avec sa culture, avec la charte éditoriale de son titre, etc.
« Lesmédias », donc, ça n’existe pas. Pas plus que l’info neutre. Chaque journaliste arrive face à un événement avec un questionnement propre qu’il veut faire partager à son lecteur, avec sa culture, avec la charte éditoriale de son titre, etc.
Inquisitio ? Tel est le titre d'une saga télévisée de l'été. Programmée, hélas, à heure de grande écoute. Plusieurs universitaires médiévistes, peu suspects de complaisance envers l'Eglise catholique, nous disent combien ils sont atterrés par cette série.
Pour dire les choses plus simplement, après un grand état de confusion et de sidération dont je ne parvenais pas à discerner l'origine, j'ai fini par comprendre que le tempo médiatique actuel n'a pas d'autre objet que d'éparpiller nos consciences et de nous distraire, dans le sens premier du terme, jusqu'à ce que nous soyons collectivement totalement incapables de percevoir l'ensemble du dessein tout en ayant l'impression forte d'être immergé au cœur des événements et donc, d'être correctement informés.
Deuxièmement, mes exemples visaient à établir la puissance de mobilisation médiatique du lobby. Mes prévisions ont été vérifiées au-delà du raisonnable.
Cet évêque, dont je répète, qu'il n'a encore aujourd'hui aucun lien de subordination canonique vis-à-vis de Rome, a tout simplement utilisé la méthode des terroristes : il fait exploser une bombe (intellectuelle) en espérant que tout le processus de réconciliation va dérailler. Il fait comme tous les ultras de tous les temps : il préfère laisser un champ de ruines plutôt que de se réconcilier avec ceux qu'il considère comme des ennemis.