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critique
Le «progressisme» on le sait fonctionne par oppositions binaires et manichéennes entre le Bien et le Mal. Ce paradigme permet une simplification du débat public mais aussi une stigmatisation prompte de ceux dont on disqualifiera ainsi les points de vue déviants. Cette partition sommaire entre les «déplorables» (comme les avait nommés sans vergogne Hillary Clinton) et les fréquentables se reflète aussi dans le schématisme caricatural de ces égéries, lesquelles finissent par conséquent par ressembler plutôt à des produits marketing. Les marchés de niche des Social Justice Warriors ont tendance à créer des combattants qui s’apparentent in fine plutôt à des têtes de gondoles. Gageons donc qu’elles seront pareillement remplaçables, au gré des évolutions du marché de la revendication, ou en fonction de l’air du temps.
Grâce à Dieu raconte l’histoire d’une blessure : le divorce entre des victimes de Bernard Preynat et des responsables du diocèse de Lyon. Ozon a choisi de nous présenter cette rupture sans avoir écouté toutes ses parties prenantes, mais en développant le seul point de vue des victimes. C’est ce qui fait de ce film une œuvre à la fois très intéressante et très limitée. Il ne reste qu’à souhaiter qu’il réalise un jour le film symétrique, genre « le point cardinal »… ou, plus vraisemblablement, que Mgr Barbarin lui-même profite de son retrait pour écrire, ne serait-ce que pour l’histoire, sa version des faits. Ce serait un vrai service à rendre à tous ceux qui veulent aujourd’hui faire œuvre de paix et restaurer cette unité. Le service de la vérité.
le récit permet au chrétien trop habitué – sur « l’âme habituée », « la grâce ne mouille plus », affirme Péguy – à l’incroyable au sens propre, d’adopter un point de vue qui ne lui est pas coutumier et d’ainsi mesurer l’inouï de la Résurrection pour qui ne partage pas sa foi.
Star Wars n’est pas un film de science-fiction. C’est une espèce de tragédie antique en costume futuriste
Ce film existe. C’est "Lucy", le meilleur film débile de l’année.
En conclusion ces licences ne sont en aucune façon du don ou du partage mais bel et bien une tentative de mettre le grappin sur le savoir. Alors Creative Commons, l’émergence d’un nouveau totalitarisme ?
Critique d'une pétition pas si nette que ça (la pétition)
La preuve par neuf que l'offre légale en matière de film est minable !
Samedi minuit, c'est le moment de retrouver la nouvelle fournée de notre ami Flock. Animés de bon sens et d'une pointe de cynisme, ses dessins apportent un regard décalé sur l'actualité abordée dans les colonnes de Clubic. Rendons-lui hommage avec une phrase de l'écrivain Aldous Huxley : « Parodies et caricatures sont les plus pénétrantes des critiques » !
Très bon cru cette semaine !
Très bon cru cette semaine !