14306 shaares
Je ne crois pas qu'on puisse éviter une période de sidération, surtout dans un cadre où les victimes ont plus à perdre que leurs abuseurs, et plus à perdre à parler qu'à se taire. C'est encore le cas aujourd'hui. Un procès pour harcèlement prend des années, la mise au placard des victimes prend cinq minutes. C'est la crise, dehors. On ne retrouve pas de boulot le lendemain, surtout dans les milieux où ça parle – la politique, les médias.