14306 shaares
On a aussi eu une discussion assez intéressante avec le médecin qui a fait l’audiogramme sur le fait que le premier seuil à franchir est celui de la barrière psychologique. De mon côté j’ai répondu que, travaillant depuis des années dans un domaine qui gravite autour du handicap, ce ne serait pas trop difficile, d’autant que ne disposant que d’un œil valide je vois bien ce qu’il veut dire.
En réalité, ce qui gêne souvent les gens dans les prothèses et toutes les aides pour compenser les handicaps, c’est le fait que ces objets matérialisent le handicap : ils l’incarnent, d’une certaine manière. J’ai un copain aveugle qui, quand il était jeune, refusait de prendre sa canne blanche : à traits grossiers, tant qu’il n’avait pas de canne, il ne se sentait pas complètement aveugle.
En réalité, ce qui gêne souvent les gens dans les prothèses et toutes les aides pour compenser les handicaps, c’est le fait que ces objets matérialisent le handicap : ils l’incarnent, d’une certaine manière. J’ai un copain aveugle qui, quand il était jeune, refusait de prendre sa canne blanche : à traits grossiers, tant qu’il n’avait pas de canne, il ne se sentait pas complètement aveugle.