14303 shaares
Grâce à Dieu raconte l’histoire d’une blessure : le divorce entre des victimes de Bernard Preynat et des responsables du diocèse de Lyon. Ozon a choisi de nous présenter cette rupture sans avoir écouté toutes ses parties prenantes, mais en développant le seul point de vue des victimes. C’est ce qui fait de ce film une œuvre à la fois très intéressante et très limitée. Il ne reste qu’à souhaiter qu’il réalise un jour le film symétrique, genre « le point cardinal »… ou, plus vraisemblablement, que Mgr Barbarin lui-même profite de son retrait pour écrire, ne serait-ce que pour l’histoire, sa version des faits. Ce serait un vrai service à rendre à tous ceux qui veulent aujourd’hui faire œuvre de paix et restaurer cette unité. Le service de la vérité.