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Ces paroles-là reflètent ce que les neurosciences appellent le SSPN :
le Syndrome du stress post-narcissique. Il ressemble au Syndrome de stress post-traumatique, à la différence qu’il est insidieux et non pas brutal. Mais ce que nous apportent les neurosciences, c’est une meilleure compréhension du comportement de la victime. À cause du stress constant qu’elle subit, son cerveau n’est plus capable de fonctionner correctement, il est en mode survie, il n’a plus de capacité de réflexion ni d’analyse. La personne, non seulement ne peut plus raisonner correctement, mais encore, elle est coupée de ses émotions, de sa mémoire. Elle est en état de sidération.
Comme ça peut arriver dans le travail, ou dans une association, c'est utile d'être informé (même si c'est un fonctionnement mental tellement perverti qu'il est de l'ordre de l'inconcevable quand on est sain d'esprit).
Un élément manque dans cette vidéo : la notion de "premier cercle" du pervers manipulateur narcissique. Ce premier cercle n'est pas en danger, il est juste séduit et sert de prescripteur auprès des victimes.
Conférence réalisée à l'Ircom sur un sujet très actuel et pourtant souvent caricaturé : La perversion narcissique et les relations toxiques. Bon visionnage !
Aujourd'hui, la soif d'absolu est forte dans un monde occidental qui a perdu les fondements de la foi. Cela peut conduire certains à croiser des personnalités manipulatrices, ou même à devenir la proie de personnalités narcissiques qui détournent à leur profit la quête de Dieu. Ce sont même parfois de véritables systèmes d´emprise qui se mettent en place. Le mécanisme de l'emprise mentale conduit à de nombreux abus, dont l'abus spirituel, et peut causer de graves blessures psychologiques. Pourtant, depuis des millénaires, un trésor de sagesse existe dans les monastères où celles et ceux qui consacrent leur vie à la quête de Dieu ont balisé les dangers de cette quête. L'expérience qu'ils nous transmettent est aujourd'hui indispensable à notre discernement, que l'on soit croyant ou non. Ce documentaire a pour vocation d´informer et d´éduquer un large public aux possibles dangers de la recherche spirituelle.
Le monde du travail est l’une des sphères de la vie où le pervers narcissique réussit le mieux car plusieurs troubles de sa personnalité borderline s’apparentent souvent aux qualités valorisées dans l’entreprise.
Les manipulateurs savent distiller chez nous un sentiment de culpabilité, ils nous font du chantage et ils mentent sans gêne. Nous faisons ce qu’ils souhaitent ou ce qu’ils nous ordonnent, même si nous ne sommes pas à l’aise, comme si nous avions perdu toute volonté propre. Parfois ce jeu peut durer des années, empoisonnant la vie de celui qui est manipulé.
comprendre comment on tombe sous l’emprise d’un manipulateur, au point de ne plus avoir la force de réagir, ni de résister à la manipulation. Comment ces manipulateurs agissent-ils ? En quoi consiste leur pouvoir ?
Ne pas se justifier, c'est donc : - simplement répondre à la question posée - revenir toujours à la réalité et fuir comme la peste les digressions affectives - responsabiliser l'autre pour ne pas être englué dans ses décisions - répéter en boucle comme un robot.
Si vous sortez d’une relation avec un PN, vous avez une longue route devant vous pour retrouver votre estime, votre confiance en vous et en la vie ainsi que pour recoller les morceaux de votre cœur qui a été piétiné par ce sinistre individu. Le plus triste dans tout ça est qu’il ne se rend même pas compte de la tristesse occasionnée. Le pervers narcissique voit sa victime comme un objet dénué de sentiments. Il n’a ni remords, ni empathie, il ne ressent rien pour cette personne qu’il a ruinée dans tous les sens du terme.
Le pervers a pour objectif de restreindre, de soumettre et d'avilir sa victime. Mais ses méthodes sont sournoises. Pour ne pas devenir fou, il pousse l'autre à le devenir.
Plus on insiste sur l’humanité des salariés, et moins on les prend au sérieux comme expert de leur travail, ayant leur mot à dire dans les choix organisationnels et stratégiques de leur entreprise. Ce sont toujours d’hommes et de femmes qu’il s’agit, et non de professionnels qui peuvent avoir un point de vue argumenté sur le changement proposé. La contradiction est flagrante. Les directions affichent un slogan de velours - l’humain au cœur de l’entreprise - mais la prévalence des burn out signale que quelque chose cloche au royaume des bons sentiments
Il va donc se rappeler à votre bon souvenir juste pour le plaisir de provoquer – de nouveau – votre chute si vous répondez à son appel.
Ce qu'il faut savoir sur la manipulation psychologique. Malheureusement, il est très difficile de s'en rendre compte quand on est dedans (c'est du vécu).
Le manipulateur sent ce que l'autre attend. Il est caméléon le temps de ferrer sa proie. Dans ce piège amoureux, tout le monde tombe, car le temps de la séduction (phase 1) peut durer... des années. Le pervers sommeille avant exécution de ses noirs désirs : l'emprise (phase 2) et l'assujettissement (phase 3). Il va soumettre peu à peu son partenaire pour en prendre le contrôle. La bascule perverse advient à la faveur d'un événement qui scelle la dépendance, souvent l'arrivée d'un premier enfant (ou la création d'une entreprise).
TF1 a réuni lundi soir 8.5 millions de télespectateurs entre 21h et 23h lors de la diffusion de "L'Emprise", un téléfilm à la fois violent et poignant adapté d'une histoire vraie survenue à Douai le 18 juin 2009. Alexandra Lange, mère de quatre enfants, avait mortellement poignardé son mari, Marcelo, qui la battait depuis des années et qui avait tenté, ce soir là, de l'étrangler. La jeune femme avait comparu devant la Cour d'Assises du Nord en 2012, pour ce meurtre, mais avait finalement été acquittée. Le réquisitoire de l'avocat général, Luc Frémiot, s'était alors transformé en véritable plaidoyer.
Un très beau film sur les conséquences de la manipulation mentale. Dommage qu'il ne permette pas bien d'en décortiquer les mécanismes. Il montre par contre bien comment le pervers manipulateur narcissique trompe l'entourage.
Le harceleur veut vous faire travailler en dehors de vos heures, peut-être même les décaler à cause d'un jour férié, il avait mis du temps à vous fournir un contrat de travail, il ne respecte pas les conventions collectives, tout cela vous revient maintenant que tout s'écroule. La violation du cadre est le premier indice, le premier signe d'une dysfonction. On a tendance à les accepter car le jeu de l'entreprise ou de l'institution peut conduire, à tort, à accepter des compromis. Mais la loi est la loi et n'en admet aucun. C'est le doigt dans l'engrenage, le début du supplice. Lorsqu'une personne porte plainte contre un harceleur, la plupart du temps elle ne réalise pas le nombre d'agressions dont elle était précédemment la victime et il faut qu'un tiers lui apprenne que les épreuves qu'elle traversait n'avaient rien de légales, qu'elles étaient même hautement condamnables.
il traça d’elle, à leur amis communs, un portrait tel qu’ils lui fermèrent leur porte.
Il excellera dans l'art des messages contradictoires, du discours paradoxal, de telle sorte que, très vite la victime ne saura plus où elle se situe, quoi penser, elle sera comme « engourdie » et se dira même bien souvent qu'elle est responsable de cette confusion. Il s'échappe ainsi habilement de toute opposition. Il utilisera également des propos vagues, alambiqués et confusionnants pour enliser l'interlocuteur et l'empêcher de réaliser la constante adaptation de ses propos. [...] Nous pouvons remarquer également que le PN crée des « dossiers », dans son esprit ou même plus concrètement, et cela bien avant qu'il n'y ai le moindre problème afin de pouvoir les utiliser en cas de besoin...