66 liens privés
Pour une fois qu'il y a dans le contrat qui lie les artistes aux maisons de disques, une clause en faveur des artistes... Les maisons de disques vont tout faire pour ne pas l'appliquer : honteux !
Des étudiants de l'Ecole de la Communication de Sciences Po Paris ont mis en ligne une cartographie qui a "pour but de rendre visible et intelligible pour le public le débat qui existe autour de la proposition de licence globale". Une synthèse interactive extrêmement bien réalisée.
Un comble tout de même, la complexité de l’offre légale avec l’usage de DRM incite au piratage légal voir illégal…
Un des usages officiel de la LiveBox d'Orange : Le Peer to peer !
Mais plus personne ne comprend ce qu'elle est censée compenser. S'il s'agit de compenser les copies des œuvres achetées dans le commerce, pourquoi le "risque" lié à ces copies n'est-il pas inclus dans le prix des œuvres ? S'il s'agit, comme tout le monde le sait mais comme la loi interdit de le dire, de compenser les pratiques illicites de téléchargement, pourquoi ne pas légaliser ces pratiques qui donnent lieu à paiement de la part des consommateurs ? Ce qui n'était jusque là d'une hypocrisie est devenu un scandale avec la loi Hadopi. On ne peut pas taxer d'une main ce qu'on pénalise d'une autre.
Depuis près de deux ans, de nombreux économistes se sont relayés pour critiquer la lutte aveugle contre le piratage sur Internet. S'il est vrai que le passage à l'ère numérique a bousculé de vieilles économies, ces experts estiment que ce n'est pas en freinant des quatre fers à coup de projets de loi toujours plus répressifs qu'on améliorera la situation
A vous dégoûter d'être honnête ? Le prix n'est peut être pas la seule raison qui pousse les internautes à récupérer des films sur Internet.
On nous le répète à longueur de journée, copier un CD, un film ou un jeu, c’est du vol ! Mais les petits lapins du bonheur ne voient pas cela de cette façon...
Pire encore, malgré l'expiration des différentes licences d'exploitation, plusieurs labels sont toujours en train de vendre - illégalement - les morceaux d'Edwyn Collins. En clair, différentes sociétés réalisent des profits en piratant sa musique des années après la fin des contrats liant le chanteur. Évidemment, le couple pourrait se lancer dans une longue bataille juridique, mais la manager semble résignée à cet état de fait et elle n'a vraiment pas envie de gâcher sa vie avec ça. "C'est ce qu'ils ont toujours fait" déplore-t-elle.
Les efforts de Warner Music pour empêcher le piratage de musique sont ridicules. Aller jusqu'à empêcher un artiste indépendant de partager sa propre musique sur MySpace est complètement fou. Pour la manager, il est clair que le problème ne vient pas des internautes, mais bien des labels qui sont de véritables "trafiquants".
Problème nº 1 : créer un lien de cause à effet entre téléchargements illicite et une « contribution » est illicite en l’état. C’est expliqué par l’article 321-1 du Code pénal : « Constitue (…) un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit. Le recel est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 375000 euros d'amende. » Un téléchargement illicite étant un délit, nous entrons dans le champ de cet article. Ce n’est pas une surprise, le Conseil d’État l’avait déjà dit à demi-mot aux ayants droit (dont la SACEM) lorsque ceux-ci tentaient de tenir compte des flux illicites pour augmenter la « taxe » copie privée prélevée sur les supports vierges.
Le Mécénat Global est un nouveau schéma qui peut potentiellement s'appliquer à la globalité des oeuvres numériques qui sont diffusées sur l'Internet quelque soit la méthode de diffusion ( P2P, Webradios, etc.. ). Vis à vis de l'internaute, le Mécénat Global présente quelques similarités opérationnelles avec la Licence Globale, mais vis à vis des auteurs , le modus operandi n'est pas du tout semblable. La philosophie et les mécanismes juridiques du Mécénat Global sont totalement différents.
Sommes-nous vraiment demandeurs de toujours plus de sécurité, au détriment des libertés ?
Cette vidéo allemande, sous-titrée en français, montre très bien pourquoi les projets de loi comme Hadopi ou Loppsi ne sont plus acceptés par toute une nouvelle génération. Une génération qui n'aspire plus à une surenchère de sécurité, synonyme de surveillance généralisée, mais à une liberté synonyme de bien-être.
Elle devrait savoir aussi que le dernier à avoir déclarer publiquement qu'il souhaitait rester ministre de la Culture s'appelait Renaud Donnedieu de Vabres. Deux mois plus tard, il était remplacé... par Christine Albanel.
Lui aussi très fier du bilan de son action au ministère de la Culture (il l'affiche encore en évidence sur son blog)... Renaud Donnedieu de Vabres n'a pas réussi à se faire élire député aux législatives, et a été battu dans sa ville de Tours aux municipales.
Comme quoi l'avenir ne sourit pas toujours aux prétentieux.
Voici un arrêt de la Cour de cassation de Troye qui fera date dans l'histoire : « Attendu que sans électricité, le partage de fichier en P2P ne saurait avoir lieu, l'EDF est donc reconnu comme complice de toutes les partages de fichiers sous copyright illicites sur Internet ».
Le groupe socialiste a annoncé qu'il votera contre le projet de loi Création et Internet, et proposera à nouveau des amendements allant dans le sens d'un financement forfaitaire de la création, sur le modèle de la licence globale écartée par le gouvernement en 2006.
Le collectif Libre Accès, qui organise jeudi ses Assises Liberté, Création et Internet, a souhaité réagir à l'initiative de Jamendo de proposer aux commerces des licences payantes pour l'exploitation de son catalogue de musique libre. Numerama publie en exclusivité une tribune dans laquelle le collectif demande à rejeter à la fois les méthodes de la Sacem et celles de Jamendo, et à trouver une troisième voie
PS: Ah oui tiens j'oubliais, depuis que les Monthy Pythons ont mis sur YouTube des tas de leurs vidéos gratuitement, les ventes de leurs films ont explosé sur Amazon. Quand je parle d'"explosé", je parle d'une augmentation de 23000 %. Non je ne me suis pas trompé dans les zéros.
Il paraît donc pour le moins excessif de qualifier les utilisateurs de P2P de « pirates » ou de « radins » dès lors que leurs pratiques de consommation payantes se révèlent en moyenne supérieures au reste des internautes.
Désormais les consommateurs copient, effacent, puis copient à nouveau les mêmes fichiers, selon leurs besoins du moment. Or pour la SCPP, il faut passer à la caisse à chaque acte de copie.
Pour l'industrie du disque, c'est aussi un aveu d'échec. Celui que l'industrie musicale ne peut plus vivre aujourd'hui sans la subvention publique qu'est la rémunération pour copie privée, dont les fondements sont des plus contestables.
Dans la vidéo Paulo Coelho assure que le piratage est une manière de faire connaitre les œuvres.
Depuis qu’il a mis à disposition sur son blog, une liste des sites qui proposent de télécharger ces oeuvres illégalement, la vente de celles-ci ont augmenté.