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neutralité
en résultat, le site de la FCC n'affiche plus aucune contribution à l'heure où nous publions ces lignes
On en revient à la liberté. Google a plus de liberté technique que moi, nous ne sommes pas à égalité sur le Net
Si vous voulez des serveurs DNS neutres, non contrôlés par un gouvernement, prenez ceux-là !
Le problème est qu'à ce prix, aucune TPE/PME ni aucun activiste smicard ne peut s'offrir un quart d'heures d'intervention orale dans un débat qu'il juge pourtant important, et dont les conclusions peuvent fortement l'impacter. En revanche, les grands lobbys peuvent s'offrir des heures d'interventions cumulées partout où interviennent les parlementaires et les ministres, qui se font beaucoup plus rares dans les réunions organisées gracieusement par des bénévoles, et ainsi modeler leur esprit pour obtenir les réformes qu'ils souhaitent, sans dissonances.
Ce qui concerne FDN, c'est l'affaire du filtrage de WikiLeaks. La censure en ligne, par des prestataires techniques, sur demande hors-justice des gouvernements, d'un site qui dérange mais n'est pas condamné.
Tim Berners critique l'Hadopi qu'il voit comme une loi capable de «priver les citoyens d'un droit fondamental».
Voilà, c’est fait. La neutralité du net, qui n’a jamais vraiment été appliquée sur le mobile, produit ses premiers effets. Quelque soit les résultats d’une éventuelle négociation aboutissant sur une gestion collective des droits, promise par NKM, le marché de la musique est désormais verrouillé par les fournisseurs d’accès internet.
Il ne reste que l’offre ‘pirate’ pour mettre en avant des innovations, car une chose est sûre, c’en est fini de toute forme d’innovation – autre que marketing – du coté de l’offre légale.
Il ne reste que l’offre ‘pirate’ pour mettre en avant des innovations, car une chose est sûre, c’en est fini de toute forme d’innovation – autre que marketing – du coté de l’offre légale.
Il semble évident qu’en peu de temps, le texte de loi Socialiste a toutes les chances de devenir un socle solide remportant l’adhésion d’une écrasante majorité d’internautes. Toute proposition qui irait dans le sens contraire serait explicitement fait contre l’avis d’une cohorte d’experts et de citoyens que le parti Socialiste n’aura aucun mal à fédérer, et sera dès lors parfaitement anti démocratique. Une décision qui serait très lourde de conséquences pour le parti au pouvoir.
Démocratie 2.0, année 0. Nous y sommes.
Démocratie 2.0, année 0. Nous y sommes.
Dans une tribune adressée à Rue89, Nathalie Kosciusko-Morizet réagit aux critiques visant son rapport sur la « neutralité du Net ». Pour la secrétaire d'Etat au numérique, cette libre circulation des contenus doit être « préservée », mais « la neutralité n'est pas plus un dogme qu'Internet n'est une religion ».
Une chose est à noter au sujet de la neutralité du net, c’est que ses défenseurs ne cherchent en rien à la changer. Au stade où en est internet, c’est un écosystème équitable, et les fournisseurs d’accès ne peuvent pas discriminer les contenus d’un client à l’autre. La neutralité du net est au contraire quelque chose que ses pactisants cherchent à maintenir, un concept fondateurs de l’internet dont la perte serait préjudiciable à la plupart des acteurs de l’internet.
Enfin, Bernard Kouchner appelle à "donner une traduction juridique à l'universalité d'Internet, lui conférer un statut qui le rapproche d'un espace international, afin qu'il soit plus difficile pour les Etats répressifs d'utiliser l'argument de la souveraineté contre les libertés fondamentales". C'est un "projet (qui) me tient à coeur", écrit-il, en concédant qu'il sera "difficile à mettre en oeuvre".
Bien entendu, la neutralité n'a jamais été un principe absolu, une sorte de Saint Graal imposé par la force aux opérateurs. Simplement, des atteintes trop brutales à cette neutralité mènent rapidement à des désaccords forts, et donc à ce que les opérateurs concernés se retrouvent rapidement exclus du jeu (qui s'adresserait à un service postal qui, sur des critères qui lui sont propres, décide de perdre exprès une partie des colis...).