66 liens privés
Revue de sites permettant de télécharger de la musique totalement libre de droits.
Un moteur de recherche d'images libres de droit
Une formation en ligne pour découvrir le droit d'auteur.
Plein de liens à la fin vers des ressources libres.
Explication de la génèse ici : https://scinfolex.com/2016/10/15/une-ressource-pedagogique-libre-sur-le-droit-dauteur-avec-luniversite-de-compiegnes/
J'ai signé cette pétition : Favoriser la diffusion de la culture et des savoirs et consacrer les biens communs de la connaissance
Une liste de 53 sites proposant des ressources graphiques/photos gratuites
En conclusion ces licences ne sont en aucune façon du don ou du partage mais bel et bien une tentative de mettre le grappin sur le savoir. Alors Creative Commons, l’émergence d’un nouveau totalitarisme ?
je ne vais prendre que l’exemple du BY, qui implique que tout le contenu que vous reprenez doit obligatoirement être sourcé d’un lien menant vers le site de l’auteur, ou d’une référence à celui-ci. Ce qui n’est pas le cas sur votre blog. Un simple merci global à « machins chouettes » pour leur billets n’est pas suffisant.
Le problème du modèle actuel (basé sur l’achat d’œuvres à l’unité et le contrôle absolu de l’auteur – et surtout des fameux « ayant-droits » – sur cette œuvre), ce n’est pas qu’il est intrinsèquement mauvais (bon, un peu quand même, mais passons). Il a même plutôt bien marché pendant des décennies. Non, son problème, c’est qu’il ne correspond plus du tout à la réalité depuis des années.
L'accord devrait au moins autoriser les partages par P2P, et surtout la diffusion par les auteurs eux-mêmes de leur propre musique. "C’est une grande joie pour toute l’équipe de Creative Commons de voir la Sacem autoriser ses membres à utiliser les Licences Creative Commons", s'est pour sa part félicité Paul Keller, de la fondation Creative Commons.
Je le dis à chaque fois, mais je pense véritablement que c’est en replaçant l’artiste au centre que l’on avancera. Alors est-ce que l’artiste doit à tout prix utiliser les CC. ça dépend. Mais est ce qu’il doit avoir le choix, oui. Donc c’est là qu’il faut pousser les choses.
Combien de profs écrivains, qui ont une totale sécurité financière, offrent-ils leurs textes gratuitement ? Si tous ceux qui parmi eux se disent de gauche agissaient de la sorte, ce serait une révolution dans le monde de l’édition en même temps qu’une révolution politique.
Quelques polices anciennes en licence semblable à CC-By
1000 icones en CC By
Il ne faut pas en accuser les technologies de l’information : la faille était d’origine dans le droit de la propriété intellectuelle, qui est inadapté à la transmission des savoirs.
La propriété intellectuelle semble de plus en plus un abus de droit parce qu’elle était purement conventionnelle, que de moins en moins de personnes en acceptent la légitimité, et qu’elle tient désormais par la force contre les mœurs.
Au résultat, dans son principe, le droit d’auteur tel qu’il a été défini depuis le 18e siècle est devenu inadéquat et peu opérant, en fait un concept périmé.
Si on y regarde de plus près, on remarque que les revenus des auteurs provenaient non pas de la reproduction de leurs œuvres, mais de leur représentation auprès d’un public. Qu’il s’agisse des leçons d’un maître, des avis d’un conseiller, des pièces de théâtre ou des chansons d’un poète, on rémunérait l’auteur à sa prestation, et les écrits n’en étaient que la mémoire figée.
Pourquoi l’INPI a pris le risque de se ridiculiser en censurant un texte promis aux oubliettes ? Il faut croire que cette voix, aussi discrète soit-elle, dérange encore trop. Elle dérange parce qu’elle n’appartient pas au monde binaire que tentent de nous décrire les lobbys des ayant droit.
« D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez. » Gandhi
Les images font partie intégrante de notre vie qu'elles soient : virtuelles, d'arts, photographiques, dessinées ou bien encore filmées elles nourrissent notre quotidien dans les médias. Utilisées à titre informatif, pour illustrer des propos ou bien considérées comme des oeuvres d'art, elles sont très souvent utilisées à tort et à travers. Que ce soit par ignorance des droits de chacun, ou pour nuire, certaines utilisations abusives peuvent être punies par la justice française. En tant que citoyens et/ou professionnels, on ne peut se permettre d'ignorer le droit français. C'est pourquoi il faut savoir quels sont nos droits et nos devoirs, pour que notre métier ne devienne pas une source de possibles problèmes judiciaires; "nul n'est censé ignorer la loi", ainsi que l'on travaille pour un journal presse, audiovisuel, qu'on soit un blogueur ou un simple internaute, il faut savoir où sont les limites de ce droit.
Dans une optique d’ouverture de l’information pour tous, la Ville de Clermont-Ferrand a choisi la licence Creative Commons pour faciliter la diffusion de ses contenus. Explications.
"Dans la mesure où la finalité de l'art est avant toute chose de produire de la conscience, il est du devoir de l'auteur de ne pas faire obstacle, une obstruction à la libre diffusion de cette conscience. C'est ce qui est à la base de mon engagement pour l'art libre".
Une bonne explication des licences Creative Commons.
Alors que l’Assemblée Nationale s’apprête à voter, dans les mois qui viennent, une loi stupide qui sera dépassée à peine son décret d’application promulgué, le véritable enjeu est ailleurs, infiniment plus important que la mise au pas de vilains « pirates » (dont le tord qu’ils sont censés causer à l’industrie n’est toujours pas démontré à ce jour). Le véritable enjeu est de savoir quelles nations écriront demain la Culture du XXIe siècle, rien de moins, ceci en se libérant de la prison que lui ont construit ceux qui ont tiré profit de la Culture du XXe siècle.