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5 Les règles absolues
N’écrivez rien qui ne puisse se dire.
Utilisez toujours des noms féminins pour renvoyer à une femme ou à un groupe composé uniquement de femmes.
Ne formulez pas de règles d’accord en employant l’expression « l’emporte ».
L'écriture est le processus par lequel vous réalisez que vous ne comprenez pas de quoi vous parlez. Il est important de noter que l'écriture est également le processus par lequel vous le comprenez.
Écrire sur quelque chose vous apprend ce que vous savez, ce que vous ne savez pas et comment penser . Écrire sur quelque chose est l'un des meilleurs moyens d'apprendre à ce sujet. L'écriture n'est pas seulement un moyen de partager des idées avec les autres, mais aussi un moyen de mieux les comprendre soi-même.
Attention, texte original en anglais
Grâce à une série de questions, la méthode CQQCOQP vous permet de collecter de l’information, analyser une situation ou répondre à une problématique.
L’écriture inclusive à l’épreuve de la linguistique. Document de synthèse. – Perditions idéologiques
Éclairage linguistique concernant une imposture idéologique
Malgré sa prétention affichée à contribuer au progrès social, l’écriture inclusive (EI) se fonde sur des prémisses fausses, liées à une interprétation partiale qui déforme la réalité des fonctionnements grammaticaux attestés de la langue française. L’écriture inclusive est une réforme militante de la langue. Elle entend y inscrire diverses identités de sexe, ce qui n’a rien de commun avec la description des classes nominale du français et constitue une revendication politique fondée sur des croyances et non sur des connaissances empiriquement vérifiées. Ses partisans, même parmi les linguistes, prescrivent des ouvrages et références qui vont à rebours des méthodes, données et savoirs admis en sciences du langage.
Ce court article comporte :
- un rappel des problématiques linguistiques concernant l’écriture inclusive
- des citations importantes résumant les erreurs et falsifications de l’inclusivisme
- une bibliographie avec des liens pour consulter certains articles en ligne
Le knockisme linguistique est né. Il a déclaré que la grammaire était un manifeste sexuel qui favorise la domination masculine, sous prétexte que « le masculin l’emporte sur le féminin ». Et peu lui chaut que cette phrase n’existe dans aucun manuel de grammaire du français. Qui va aller vérifier ? Par conséquent, ô trouvaille !, l’homme domine la femme ! Le genre grammatical et le sexe biologique sont déclarés être intrinsèquement liés, et la plus grande imposture linguistique du siècle commence. La structure de la langue expliquerait la structure sociale et notre vision du monde !
En somme, ici l’accord n’a rien à voir avec le sexe de celui ou celle dont il est question. Avec quelqu’un, l’adjectif est toujours au masculin.
Quelle que soit la personne qu’il désigne, quelqu’un est un pronom masculin, donc très logiquement, on accorde l’adjectif qui s’y rapporte au masculin : Valérie est élégantE, mais Valérie est quelqu’un d’éléganT ; Ma sœur est quelqu’un d’actif, Muriel est quelqu’un de gentil. Et pas de jaloux, d’ailleurs, à l’inverse, on dira "Stéphane est une personne sérieuSE" (en accordant au féminin avec personne).
La langue n’est pas sexiste, si l’on veut bien considérer que c’est le sujet parlant, le locuteur, le scripteur, qui est à la fois maître et esclave de l’usage qu’il ordonne. Il peut alors ajouter à ses façons de parler des relents de sexisme, mais il peut également y échapper par des usages intelligents. C’est donc du discours qu’il est question – et non de la langue – faisant que seul le sujet parlant est responsable de ce qu’il dit. L’expression « Droits de l’Homme » concerne-t-elle l’homme générique en embrassant les droits des femmes ? Tout ce qui concerne la féminisation de la langue, de la critique sexiste à la transformation des noms de métier, du genre grammatical à la féminisation des formes, est passé en revue sans oublier l’écriture inclusive qui propose des transformations d’usage de la langue, dont l’auteur examine les bonnes et les mauvaises solutions.
Distinguer le signe (ce qui est écrit) du référent (ce qui existe dans la réalité (ou pas : licorne) et se trouve désigné par le signe).
Distinguer le genre grammatical des études de genre.
Comprendre que le genre grammatical est arbitraire et ne désigne pas le sexe biologique.
Merci madame !
Pour comprendre d'où vient la "déconstruction" et où elle mène.
L’inclusiviste. Il est convaincu que tous les maux de l’humanité se résument à l’emprise idéologique sur la langue de quelques grammairiens morts il y a quatre ou cinq siècles. Ne reculant devant aucune contradiction, il défend mordicus que seul compte « l’usage » mais il fait tout pour imposer de force des transformations à la grammaire et à la syntaxe. Sa novlangue excluante, mélange indigeste d’inculture, de paresse et d’idéologie, imprègne quelques microcosmes de précieux ridicules. Hélas, de l’université aux médias, son sabir snob se répand à mesure que la raison recule.
Où l'on entend que l'écriture inclusive est un bon filtre à réacs.
Je me demande bien où est l'inclusivité dans cette affirmation.
Marxisme-léninisme et théories gender fonctionnent donc de la même manière : sous prétexte d’analyser un « système de domination », on se désigne en fait un bouc émissaire (le bourgeois, le mâle), un Ennemi tout-puissant et dont l’influence pernicieuse s’exerce partout, même dans les sciences et les arts.
Ce qui est intéressant dans cette vidéo, c'est qu'ils expriment clairement que ça va conduire à la guerre.
Un linguiste pour l'inclusivité de la langue, mais sans les points médians !
La féministe d'origine iranienne fustige un féminisme de plus en plus victimaire, puritain et séparatiste. Elle en appelle à la liberté plutôt qu'à la morale.
Cette culture de la protection pousse paradoxalement à accepter l’usage de la violence contre ceux qui ne la respectent pas […]
Simon Lessard : En Russie, vous avez connu le régime soviétique communiste. Qu’est-ce qui était le plus difficile au quotidien dans cette société ?
Édouard Shatov : On n’imagine pas jusqu’à quel point, sous le prétexte de l’égalité, on instaurait le totalitarisme, c’est-à-dire l’égalitarisme total, et sous le prétexte du bien commun, on instaurait la destruction de la confiance et la surveillance de tout le monde.
Et si l’on prenait cette proposition de la « représentation » au pied de la lettre, cela signifie-t-il que dire « vous » à quelqu’un implique qu’on se le « représente » comme étant plusieurs ? Qu’on a une « représentation » féminine quand on dit « une recrue » pour un homme ? Qu’employer un présent dans » je pars demain matin » impliquerait une impossibilité à se « représenter » l’avenir ? La langue ne fonctionne pas comme on le croit : c’est bien pour cela que les linguistes l’étudient…
J’ai essayé de montrer que le principe de l’écriture inclusive relevait d’une tyrannie portée sur la langue française, en utilisant les deux définitions que Pascal donne de la tyrannie.
La première définition est la suivante : « La tyrannie est de vouloir avoir par une voie ce qu’on ne peut avoir que par une autre. » Cette définition est extraordinaire, car c’est la seule définition purement formelle de la tyrannie.
La seconde définition pascalienne complète la première. Elle s’énonce ainsi : « La tyrannie consiste au désir de domination universel et hors de son ordre. » Cette seconde définition s’applique particulièrement à la volonté qui entend s’imposer à la langue à travers l’écriture, cette volonté est bien un désir de domination universel parce que la langue est la dimension universelle d’une culture dans son histoire et son présent.
Dans mon esprit, le terme « autrice » exclut les femmes de la famille des auteurs tels que je les ai imaginés, tel que je me les suis représentés depuis des dizaines d’années. Et ces décennies se transforment en siècles si je me réfère à un imaginaire commun : un imaginaire nécessairement convoqué lors d’un échange avec quelqu’un. Une « autrice », c’est un métier qui n’a pas d’histoire, qui n’a pas d’expérience, qui n’a pas de passé.