La sidération psychique, c'est ce phénomène qui peut survenir en cas d'agression, notamment sexuelle, et empêche totalement la victime de réagir. Cette vidéo explique le sujet de façon très pédagogique.
Dans un texte intitulé «Pourquoi nous vous haïssons et nous vous combattons», les djihadistes détaillent les six raisons majeures pour lesquelles ils détestent l'Occident. La première raison invoquée est le christianisme, qualifié de «mécréance»: «Vous rejetez l'unicité d'Allah, vous blasphémez contre lui en affirmant qu'il a eu un fils.» «Nous avons pour ordre de combattre les mécréants jusqu'à ce qu'ils se soumettent à l'autorité de l'Islam, ou bien en se convertissant à l'islam, ou bien en payant la jizyah [NDLR: impôt prescrit dans le monde musulman collecté chez les dhimmis, les hommes non-musulmans] - pour ceux qui ont cette option - et en vivant dans l'humiliation sous la loi des musulmans.»
Et au centre de l'économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l'homme et la femme, voilà le premier terrorisme. Il a chassé la merveille de la création, l'homme et la femme, et il a mis là l'argent. Ceci est un terrorisme de base, contre toute l'humanité. Nous devons y réfléchir.
Cette propension à vouloir se faire connaitre fait partie selon lui de la communication orchestrée par les commanditaires: "Ils se servent de la communication comme un prolongement de la terreur", a affirmé Fethi Benslama.
L’occasion était trop belle pour se passer d’un nouveau tour de vis liberticide bien que le recul des libertés publiques n’ait aucun effet sur le risque terroriste comme on vient encore une fois de le constater.
“Le téléspectateur se trouve dans une sorte d'hyperidentification, comme s'il vivait lui-même l'événement.”
“Le téléspectateur se trouve dans une sorte d'hyperidentification, comme s'il vivait lui-même l'événement.”
Un titre d'article trompeur ! Lisez tout !
A deux reprises, un intermédiaire a proposé au groupe français de relancer la cimenterie sous la protection de l’EI et en échange d’un partage des bénéfices. Sans succès.
Il faut absolument que les journalistes réagissent et s'interrogent sur leurs pratiques : le respect des victimes, le traitement de l'émotion par les médias, la contagion émotionnelle…
Il faut absolument que les journalistes réagissent et s'interrogent sur leurs pratiques : le respect des victimes, le traitement de l'émotion par les médias, la contagion émotionnelle…
Mais j’en ai soupé des larmes. Soupé du pathos. Du compassionnel dans lequel on excelle. Assez de fournir aux terroristes et à leurs sympathisants le spectacle qu’ils espèrent, le tableau qu’ils attendent. Privons-les de la jouissance de ces scènes, même si cela suppose de faire violence à l’inclination sirupeuse de nos sociétés et de nos médias, de nous priver de l’auto-contemplation de notre statut de victimes – ultime collier d’immunité de notre époque. Aujourd’hui, c’est la colère qui prend la place. La colère, pas la haine. Mais la détermination.
Mais j’en ai soupé des larmes. Soupé du pathos. Du compassionnel dans lequel on excelle. Assez de fournir aux terroristes et à leurs sympathisants le spectacle qu’ils espèrent, le tableau qu’ils attendent. Privons-les de la jouissance de ces scènes, même si cela suppose de faire violence à l’inclination sirupeuse de nos sociétés et de nos médias, de nous priver de l’auto-contemplation de notre statut de victimes – ultime collier d’immunité de notre époque. Aujourd’hui, c’est la colère qui prend la place. La colère, pas la haine. Mais la détermination.
Cet état d’urgence, consiste à « étendre la taille du marteau, mais sans savoir où l’on frappe
En ralentissant de façon significative le traitement, la collecte de masse ne fait qu’augmenter la probabilité d’un attentat terroriste se produise.
On appelle théâtre (ou comédie) sécuritaire les mesures de sécurité qui ont un effet marginal ou nul sur la sécurité réelle, mais visent simplement à accroître le sentiment de sécurité; le concept a été défini par Bruce Schneier
J'sais pas qui va gagner dans cette soi-disante "guerre", mais ce ne sera pas le citoyen Français.
Ce n’est pas le rôle d’un ministre de faire ça. C’est celui d’un dictateur.
Ensuite, force est de constater que la plupart des lois liberticides promulguées depuis trois ans se sont révélées inefficaces pour éradiquer la menace terroriste car elles ciblent avant tout la contestation politique. C’est ce que nous prévoyions au moment du vote de la loi antiterroriste de l’automne 2014 et de la loi sur le renseignement de mai dernier. Parfaites pour mettre à mal la démocratie et les libertés publiques mais totalement inopérantes face au risque djihadiste.
doit-on remercier Cazeneuve, les caméras de surveillance, les contrôles bancaires, les contrôles sur internet et tout le reste mis en place depuis janvier, pour leur efficacité ? Leurs actions anti-terroristes on bien fonctionné, encore une fois : l'instauration de la terreur a donné le champ libre aux terrorisme.
Malgré les milliards de dollars dépensés par la NSA dans le même type de solutions, l’attentat de Boston n’a pas pû être évité. L’un de ses auteurs était pourtant sur la liste de surveillance, tous les éléments étaient là, mais noyés dans une telle masse d’informations que ça n’a servi à rien. Le fait de demander la légalisation d’outils qui ne feront que fournir encore plus d’informations ne peut, à l’évidence, que rendre la tâche encore plus difficile.
Où l'on voit qu'un amendement anodin cache en fait une nouvelle atteinte à la vie privée. Petit !
Ce qui est particulièrement révoltant dans cette histoire, outre le caractère totalement disproportionné de la procédure compte tenu de l’âge du présumé futur terroriste, c’est le véritable piège tendu par l’école aux enfants qu’elle est pourtant censée éduquer et protéger. Cet enfant ne demandait rien à personne. Il ne s’est pas exprimé dans la rue, ou même sur Internet. Il a simplement répondu à une question de son professeur.
L’autorité judiciaire, les juges, dont l’une des fonctions, et pas la moindre, est d’arrêter le bras de l’État et qui devraient s’assurer que ces consignes soient exécutées avec la mesure qu’impose la gravité réelle des faits, faillissent à leur mission en accompagnant cet excès dans la répression qui frappe à côté des véritables coupables. Nous envoyons en prison des mois, voire des années, des gens pour des mots qu’ils ont prononcés. Des mots stupides. Des mots bêtes. Des mots méchants. Mais des mots. Des mots qui ne méritaient guère plus qu’un haussement d’épaules méprisant.
«rappelle toi, lui dit Merah, que tu m'as envoyé en Irak, au Pakistan, en Syrie pour aider les musulmans, et après je découvre que tu es à la solde des services français, que t'es un criminel et que tu es un officier des services, sale traître.»
Nicolas Sarkozy réagissait notamment au déploiement d’une banderole lors du match Bastia-PSG : « Le Qatar finance le PSG…et le terrorisme ». Une accusation déplacée selon Nicolas Sarkozy : « Le Qatar est un pays ami de la France. Pas depuis moi, c'est François Mitterrand ». « Vous croyez, a-t-il poursuivi, que François Mitterrand, Jacques Chirac, moi-même hier, François Hollande aujourd'hui, on aurait cette politique d'amitié avec le Qatar si nous pensions que le Qatar, c'était uniquement le financeur du terrorisme ? ». ==> Voilà un « uniquement » lourd de sens !
L'otage des frères Kouachi est sain et sauf. En réalité, la présence de cet homme de 26 ans n'était, semble-t-il pas connue des deux frères. Il aurait renseigné les forces de l'ordre par SMS pendant toute l'opération. ==> Voilà qui rend d'autant plus surprenant qu'en 10h, les forces de l'ordre n'aient pas su organiser la capture des terroristes…
« Dieu est Amour ». Ceux qui tuent au nom de Dieu commettent la pire des profanations. Ne pas respecter la vie – même de celui qui nous offense – est un immense blasphème.
il serait préférable que ces attaques ne se traduisent pas par une sacralisation de l’agression, même par le dessin
Une véritable entreprise de terrorisme médiatique consistant à faire peur aux gens en espérant détourner l'attention de ce dont il est réellement question.
Pour le professeur Campos, le risque d’une attaque terroriste est donc tellement infinitésimal et son impact tellement insignifiant d’un point de vue relatif, qu’il n’y a aucune justification rationnelle d’accepter une violation de nos libertés civiques à un degré comme celui que nous voyons ces 10 dernières années, simplement pour tenter d’éviter l’occurrence d’une anomalie statistique.