Une belle analyse de comment les médias remplacent petit à petit la justice. On l'avais déjà vu au 20h avec le blanchiment de F Mitterand suite aux accusations de pédophilie.
L'action se déroule au sein du système, là où se produit l'écœurement des citoyens face à l'augmentation des prix. Cette action coup de poing, qui dure entre une quinzaine de minutes et une heure, présente l'avantage de braquer les projecteurs sur l'augmentation des prix. Mais, surtout, elle permet aux clients, durant l'action, de sortir de leur position passive. Pendant un temps, les militants et les clients ne sont plus ceux qui subissent le système, mais ceux qui en profitent.
Nous n’avons pas de divergence sur le fond. Nos divergences portent sur la méthode.
Un PDF décrivant les effets du gaz lacrymogène et les quelques "protections" possibles : rien de franchement efficace
Je sais que plusieurs diront qu’il faudrait refaire l’unité. Je l’ai lu cent fois sur Twitter ou sur Facebook. Mais l’unité ne peut pas prospérer sur le mensonge et sous l’insulte.
La loi instaurant le mariage entre personnes de même sexe reste bien sûr catastrophique, et j’en suis triste pour la France, mais ce que pareille injustice a fait naître comme prise de conscience pourrait se révéler plus précieux encore pour le bien commun que ce que cette loi lui fait perdre. Cette prise de conscience nous offre la chance de poser ensemble les fondements de l’écologie humaine comme réponse urgente aux défis biotechnologiques de demain.
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Soit l’homophobie relève de l’injure ou de la discrimination injuste en raison de l’orientation sexuelle : c’est alors un vrai délit à combattre ; soit — et c’est l’avis de SOS homophobie — tout opposant au mariage et à l’adoption pour deux personnes de même sexe est homophobe — fût-il homosexuel lui-même ! — et l’accusation d’homophobie relève de l’entrave à la liberté de penser et de s’exprimer. Établir sur ce sujet un délit d’opinion est grave.
Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a été saisi jeudi 25 avril 2013 d’une question écrite mettant en cause la gestion par le gouvernement français des manifestations en faveur de la famille, ainsi que l’impunité dont bénéficient les Femen. Par Gregor Puppinck.
S'imaginer que les manifestants qui, durant des mois, ont défendu avec acharnement une certaine idée de la famille (famille dont ils savent bien qu'elle est le dernier matelas sur lequel viennent s'écraser les travailleurs balancés du haut des grandes tours de la finance) sont des nantis aveugles aux réalités sociales, voilà qui marque un bel exemple de pensée binaire – et finalement, ce serait une assez bonne nouvelle, sur le plan économique : mazette, ce qu'il y a comme nantis, en France ! J'y vois, personnellement, un grand espoir, y compris sur le plan social. L'avenir ne devrait pas tarder à nous dire qui a raison.
Se fabriquer un masque de V for Vendetta
Et heureusement que les forces de l’ordre sont aussi là pour nous protéger contre certains débordements. Ce n’est pas parce qu’une cause est juste que tout est permis.
Ce pouvoir n’a même pas la force physique entre ses mains. Quel officier de gendarmerie, quel officier de police, commandera de matraquer un peuple non violent, le jour où, par dizaine de milliers, sans violence, sans porter de coup, mais juste en avançant, et en se laissant frapper sans reculer, comme faisaient les Indiens menés par Gandhi, il avancera, déterminé à sauver sa liberté, son travail, sa dignité d'homme et de femme, et franchira les barrières ?
En avril 2005, alors que le pouvoir s’était installé dans une frénésie législative et policière ayant pour conséquence, et parfois pour finalité, la répression de nombreuses formes d’expression collective, le Syndicat de la magistrature, fidèle à sa tradition d’accompagnement des luttes et des revendications du mouvement social, rédigeait son premier «Guide du manifestant arrêté».
Les objecteurs ne revendiquent rien, en effet, pour eux-mêmes. Ils refusent un mensonge, une tentative pour imposer à tous l’illusion poursuivie par quelques-uns. Il n’y a pas, en cette matière, de compromis possible. Ceux qui croient à cette illusion n’y renonceront pas. Ceux qui la craignent ne s’y résigneront pas. La loi sera appliquée, mais son injustice foncière – sa violence, donc – ne s’effacera pas.
Des incidents dont Hervé Mariton ne veut pas minimiser la gravité mais qu’il ramène à de justes proportions : « Le gouvernement, qui ne pouvait pas nier l’ampleur de la mobilisation, a braqué le projecteur sur des incidents somme toute marginaux, alors que ce rassemblement est à la fois populaire, structurant et joyeux, analyse le député de la Drôme : il réunit toutes les générations, toutes les professions, toutes les confessions ! C’est un mouvement extrêmement puissant et, pour tout dire, nous sommes nombreux à être épatés par le fait qu’une telle énergie puisse, comme cela, s’exprimer ! »
L’Etat ne se relèvera pas, ne doit pas se relever, de ces images de gamins en larmes, sous assistance respiratoire. La force tranquille est bien morte ce jour-là, le vernis de respectabilité officielle a craqué sous l’effet de la réalité et la violence de l’Etat socialiste n’est plus que la preuve de sa peur. Or, s’il a peur, c’est qu’il peut tomber.
Ne vaudrait-il pas mieux prendre les devants, et que les maires disent comme Mirabeau qu’ils sont dans leur mairie « par la volonté du peuple et qu’ils n’en sortiront que par la force des baïonnettes », mais qu’on ne les forcera pas à faire cet acte contraire à leur conscience ?
Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable.
Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu.
En 1984, la manifestation pour l'école libre était un modèle d'organisation. Six «cerveaux» (quatre hommes et deux femmes) ont tout encadré. À leur tête: un pilote militaire à la retraite, assisté d'un colonel de réserve travaillant à l'organisation des réseaux postaux, d'un polytechnicien pour veiller à la circulation des autocars et à la réservation des trains supplémentaires. Une femme médecin était en lien avec des centaines de collègues sur le terrain, sans parler du financier de l'équipe, qui veillait à la contribution de l'enseignement catholique dans les académies. Une mécanique incroyablement huilée.
La bande à Barjot est-elle aussi disciplinée? «Peu probable», spécule un haut fonctionnaire, Place Beauvau. Mais, selon lui, «en 1984, il n'y avait pas Internet et sa fantastique capacité à fédérer les individus».
Nous organisons une manifestation unitaire des opposants à la loi HADOPI le 25 Avril 2009 à 14 heures, place Edouard Herriot à Paris. En province, des manifestations symboliques auront lieu. Nous n'avons que 16 jours pour boucler le projet. La manifestation est organisée avec le plus grand soin.