Une tristement célèbre publicité antipiratage de 2004 a tenté de convaincre le public que télécharger un film piraté n'est pas différent du vol d'une voiture. Selon une nouvelle étude publiée dans The Information Society, l'objectif n'a pas été atteint. En fait, l'étude a révélé qu'en exagérant énormément l'impact négatif du piratage, la publicité peut avoir poussé les gens à pirater encore plus.
Une très longue argumentation en faveur du partage culturel via le "piratage"
Des gens biens chez Free !
Des choses biens, d'autres à la ramasse. En particulier sur HADOPI qui est un choix de société marchande et non culturelle. Dommage !
L’État préfère, semble-t-il, rester dans l’illégularité et s’affranchir du montant de l’astreinte (soit 100 euros par jour jusqu’à la publication du fameux décret). Une indemnisation en bonne et dûe forme, avec toutes ces années de retard, lui coûterait bien plus cher.
Entièrement d'accord avec : « Et pourquoi ça ne seraient pas les @µ%$# du ©opyright qui payeraient ces conneries ? Ce sont eux qui ont détourné le système du droit d’auteur contre les créateurs et leurs public afin d’en tirer profit… Et c’est pas comme si l’État payait déjà un système judiciaire avec des lois qu’il suffit d’appliquer. »
L’HADOPI sera désormais tout sauf indépendante en perdra non seulement son secrétaire général qui au fil des ans était parvenu à ouvrir un dialogue avec toutes les parties, même les plus opposées à la loi Création et Internet, mais elle perdra ses missions les plus nobles et les moins absurdes. L’HADOPI va montrer le visage que nous craignions depuis le vote de cette loi : une subvention étatique déguisée, cadeau fait aux majors ; Un outil exclusivement répressif : une petite milice au service exclusif des ayants droit.
Il semblerait qu'un obscur propriétaire d'une concession automobile ait « peut-être » une autre source de revenus… Ah oui, en plus il est de droite (extrême ?) et fait adopter son amendement par un gouvernement de gauche. Il est trop fort !
Mais si le cas MegaUpload "a marqué un tournant" dans la lutte contre le piratage, il n'a pas eu d'effet significatif sur l'attitude des pirates.
Voilà qui est très bien vu sur la réalité d'HADOPI
Comme nous l'avions dit déjà il y a trois ans, la santé d'Internet dépend en grande partie de la santé du P2P, quelle que soit la forme technologique qu'il prendra. Or c'est aussi à la loi d'évoluer pour favoriser ces échanges symétriques, alors que la loi est encore conçue, inspirée par les médias d'antan, pour concentrer dans quelques mains les droits de diffusion et ne faire du public que des consommateurs. Changez la loi, et c'est un nouveau modèle social culturel qui naîtra, et une meilleure vitalité du net qui sera assurée
Un paquet de monde s'est fait un paquet de fric grâce à #Hadopi. Et c'est ça en moins pour les #artistes…
taxe copie privée. On paye en effet parce que les éditeurs estiment qu’un support de stockage (clé USB, disque dur…) va forcément servir à contenir des contenus piratés.
Alors que les Socialistes s'étaient vivement opposés à la loi Hadopi qu'elle avait portée avec une rare mauvaise foi, l'ancienne ministre de la Culture Christine Albanel a été faite Chevalier de la Légion d'Honneur par le président socialiste François Hollande.
J’ai reçu ce matin ma première recommandation HADOPI. Voici la lettre de contestation que je leur ai adressée
Il est donc impossible aujourd’hui en France qu’une offre de Streaming légal de films ou de séries ne puisse s’imposer, car les contenus récents ont soit été verrouillés par les chaînes de TV, soit ne peuvent être diffusés que 3 ans après leur sortie…
En ce qui me concerne, je continue d’utiliser principalement le P2P (emule, torrent, …) avec filtrage d’IP :
… par résistance : le gouvernement veut qu’on arrête de l’utiliser. C’est une excellente raison pour y rester.
… par militantisme : le P2P représente d’avantage l’idée du partage entre internautes que le téléchargement direct qui passe par des intermédiaires qui se font plus ou moins d’argent sur notre dos.
… par sécurité : les réseaux P2P sont quasiment indestructibles, car non centralisés, contrairement au téléchargement direct qui repose sur des serveurs centralisés donc vulnérables (cf. Megaupload).
OK, les artistes et créateurs doivent pouvoir vivre de leur art, mais est-ce que ça doit forcément passer par des moyens qui font chier l’utilisateur ?
Mais il faut pousser la réflexion un peu plus loin pour comprendre jusqu’où va cette proposition de reconnaissance des échanges non marchands. L’HADOPI dit étudier la faisabilité de cette reconnaissance des ces échanges en proposant une compensation financière aux ayants droit, payée par les entités qui tirent un profit direct ou indirect de la mise à disposition des œuvres.
On nous a fait parvenir cette lettre d’un responsable d’Hadopi qui ne perd pas de temps et souhaite s’inviter dans l’Éducation nationale en animant des ateliers de « sensibilisation » en direction des professeurs et des élèves. Pour ce faire (et c’est malin), on contacte les personnes en charge de la vie lycéenne dans les rectorats.
Via Numerama : « La blogueuse Klaire a réalisé le test intégral des plateformes légales de vidéos ayant reçu le précieux label "PUR" par la Hadopi. Téléchargement impossible après paiement, problèmes techniques, offre inexistante... Résultat : 16 des 20 plateformes testées posent problème. »
Dans ces lignes, la Hadopi répète que « le fait pour un tiers de disposer ces informations [demandées, NDLR] permettrait notamment de contourner plus facilement le système d’information de la Hadopi ou de l’attaquer ». L’Hadopi, qui flaire les trous de sécurité chez les abonnés mal sécurisés, ne veut donc pas qu’on mette n’importe quelle truffe dans ses petits secrets. Dont acte.
Au moins c'est clair. Pour la présidente de la Hadopi, qui s'en félicite, le système d'amendes de 60 euros ou plus que souhaite installer le rapport Lescure aura plusieurs mérites, dont celui de multiplier le nombre des condamnés grâce à une procédure moins rigoureuse... Notamment au regard des droits de la défense et de la présomption d'innocence.
Services VPN qui respectent la vie privée (pas de logs des connexions)
L’étude va même plus loin en affirmant que « les clics sur les sites légaux d'achat auraient été plus faibles de 2% en l'absence de sites de téléchargement illégaux ». Ce constat est le même pour le streaming musical, le bénéfice est de 7%.
Aller à la page 134 pour y trouver la caverne d'Alibaba
Ce serait en tout cas un retour aux sources pour la loi Hadopi, née des cendres de la loi DADVSI, dont le dispositif d'amendes automatisées avait été censuré par le Conseil constitutionnel. Mais il l'avait été à l'époque parce que l'amende condamnait un acte de "contrefaçon" sur Internet, en créant une exception injustifiée au régime pénal normal des contrefaçons. Cette fois, l'amende automatisée viserait l'infraction de négligence caractérisée, ce qui éviterait une censure du Conseil constitutionnel.
Je le savais : c'est la même logique qu'il y a entre #hadopi et le #mariagepourtous ! La preuve ? Franck Riester va voter pour #grossous
Ne faudrait-il pas mieux se pencher sur l’utilisation du budget chez Hadopi, et filer une grande partie de cet argent à des organismes chargés de protéger les intérêts des citoyens, comme la CNIL par exemple ?
En gros, c’est bien un peu la bonne vieille idée de la licence globale qui est appliquée : on paye un montant fixe et hop on peut télécharger ce qu’on veut sans être inquiété (alors qu’en France vous payez la copie privée, et votre FAI est tenue de surveiller ce que vous téléchargez, grâce à Hadopi).
« On a renvoyé l’analyse au ministère de la Culture. S’il y a une décision qui nous dit c’est tant par adresse IP, bien évidemment, on paiera ». Le dossier a été envoyé voilà six mois (janvier 2012) à la rue de Valois, depuis sans retour.
Et de l’autre, des factures impayées par la Hadopi qui s’accumulent et qui dépassent les 2.5 millions d’euros pour la seule année 2011 !
Or ce faisant, Pierre Lescure perpétue l'erreur fondamentale de tous ceux qui ont cherché à lutter contre le piratage par la répression depuis 15 ans : ils pensent que le piratage naît de l'offre de contenus piratés, alors qu'elle naît de la demande.
La Hadopi a fait connaître les grandes lignes de sa stratégie pour observer l'utilisation des plateformes de streaming et de téléchargement direct, et analyser la quantité et la nature des fichiers mis à disposition sur newsgroups ou les réseaux P2P. La Haute Autorité va notamment déployer toute une série d'outils pour regarder vers quoi pointent les liens diffusés sur les sites et forums pointés du doigt par les ayants droit.
==> Que d'énergie perdue à jouer au chat et à la sourie.
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Le 26 septembre 2012, au lancement de la mission Lescure, nous rappelions à Aurélie Filippetti ses propos tenus dans le passé contre Hadopi. Réponse de l'intéressée : « aujourd’hui, on est en 2012, ça ne sert à rien de regarder dans le rétroviseur. » A rien, sauf à constater une lente déliquescence de ses positions...
L’industrie du copyright comprend exactement ce qu’est Internet, et qu’il doit être détruit pour que cette industrie garde un soupçon de pertinence.
Mais dans ce processus sans fin de la collecte, se cache toujours un désir secret de transcendance : léguer ce trésor à un héritier ou, pourquoi pas, à une fondation qui porte son nom. Or, l’intéressé doit savoir que si l’achat s’est effectué sur l’Apple Store, sa collection passera dans l’au-delà avec lui. Et la même chose pour la bibliothèque qu’il aura constituée sur Amazon. Vous n’êtes plus le propriétaire d’un bien, mais le simple usager d’un service.
Filtrer le web pour y éliminer ce qui nous dérange semble a beaucoup une solution simple, magique et logique. Qu’importe si cela ne fait que déplacer le problème ! Car bien souvent, en réaction, les contenus filtrés évoluent, se renouvellent, se déplacent sans réellement disparaître : sur de nouvelles plateformes, dans d’autres espaces, sur d’autres outils qui les rendent toujours plus diffciles à repérer (protection par mots de passes, langage cryptés…). On ferme Mega Upload et 100 000 refleurissent.
Et les ayants droits qui auraient pu toucher 5€/mois et par abonné à Internet verront cette "manne" aller aux Tunnels encryptés.
Cette analyse ne plait pas aux représentants de l'industrie du cinéma, qui estiment que l'environnement de "l'informatique dans les nuages" permet justement de contrôler les copies qui n'étaient pas contrôlables dans l'environnement matériel. Pour eux, reconnaître l'exception copie privée dans le cloud revient à déposséder l'industrie audiovisuelle d'un pouvoir de négociation des conditions d'utilisations successives des oeuvres vendues sous licence aux utilisateurs. Ils veulent interdire toute copie, privée ou non, sauf si l'utilisateur ou la plateforme paye une licence étendue.
Plutôt que d’essayer à toute force de recréer des frontières disparues, et si l’objectif est réellement de promouvoir la diversité culturelle, alors il me semble que l’urgence n’est pas de persister dans des modèles établis au siècle dernier mais de revoir de fond en comble la façon dont le droit d’auteur est protégé.
Pourtant, d’un point de vue éthique, le copyfraud est aussi grave que le piratage. Privatiser le domaine public n’implique pas un préjudice pour un particulier ou une entreprise, mais pour tout le monde. On porte atteinte au patrimoine commun d’une collectivité, voire de l’humanité.
Quelques mythes sur le Copyright.
Par exemple, saviez-vous que seulement 2% du revenu des artistes venait de la perception de droits d'auteurs ?
Selon Electron Libre, Aurélie Filippetti se serait vue "recadrée" après ses sorties contre le bilan de l'Hadopi, et surtout contre le Centre National de la Musique (CNM) qu'elle a décidé d'enterrer, au grand désarroi de la filière. La ministre de la Culture, qui avait détonné dans l'histoire récente de son ministère, devrait désormais obéir aux règles traditionnelles de la maison.
Car ce qu'oublie de dire Pascal Nègre, c'est qu'une maison de disques ne reverse aux artistes qu'elle signe que 7 ou 8 % du prix du net hors-taxe des chansons qu'elle vend. Peut-être 10 % pour les artistes qui ont le plus de renommée. Or en s'auto-produisant, les groupes conservent l'essentiel du chiffre d'affaires. Une différence de taille qui leur permet de gagner au moins autant, en vendant beaucoup moins. Ou de gagner largement plus, en vendant autant.
Ajoutons, pour relayer les remarques en commentaires, que cela revient à conseiller aux conjoints d'avoir chacun leur abonnement à internet. Quelle bonne idée ! Avec un abonnement supplémentaire à 20 euros par mois, soit 240 euros par an, il restera certainement encore beaucoup de sous aux ménages pour se payer les contenus de l'offre légale
En matière d'accès à internet, lorsque c'est l'homme qui signe le contrat, la femme est sous tutelle. De quoi raviver de vieux souvenirs. Jusqu'en 1965, une femme ne pouvait pas obtenir d'emploi sans l'autorisation de son mari. Et jusqu'en 1975, le mari avait le droit de contrôler les correspondances de sa femme. Pour éviter qu'un conjoint se trouve dans l'obligation de surveiller l'utilisation que fait l'autre d'internet, il faudrait avoir la même règle avec l'accès à interne qu'avec les brosses à dents : chacun le siens !
On rappelle que l’Hadopi, dont c’était pourtant le rôle, n’a jamais publié la moindre solution de sécurisation qui aurait permis à l’abonné de prouver sa bonne foi, et d’être potentiellement innocenté. Le quadragénaire de Lepuix-Gy se retrouve ainsi condamné, reconnu coupable d’avoir oublié d’installer un outil qui n’a jamais existé...
Mais Aurélie Filippetti ne l'entend pas de la même oreille, et attaque dans une interview au Monde. "Les pratiques ont évolué, et pas seulement en France, aux Etats-Unis également (où n'existe pas de riposte graduée, ndlr) cela pour dire que ce n'est pas la loi Hadopi qui a fait changer les internautes", tacle-t-elle. Elle ne reconnaît même pas à l'Hadopi les mérites du label PUR, seule véritable action entreprise par la Haute Autorité pour tenter de développer l'offre légale en France. "Partout, l'offre légale s'est développée", fait remarquer la ministre de la Culture.