Face à ce constat et parce que nous estimons qu’à partir du moment où on achète un livre on a quand même le droit de le lire où on veut et comme on veut, nous allons vous montrer comment s’affranchir de ces restrictions sans pour autant être un grand technophile. Vous aurez juste besoin d’un ordinateur et d’un peu de patience jusqu’à la fin de ce guide pour accomplir quelques formalités préliminaires et mettre les outils nécessaires en place une bonne fois pour toutes.
Signalons tout de même que les méthodes de déverrouillage d’ebooks décrites ici ne sont pas légales. Si ces DRM existent c’est qu’il y a une raison. Cet article se veut informatif et a seulement pour but de vous expliquer comment lire vos propres livres, ceux que vous avez acheté légalement et que vous avez légitimement envie de lire où vous voulez et de la manière qui vous permettra de l’apprécier au mieux car après tout, c’est fait pour ça la lecture non?
Un site pour acheter (et vendre) des livres d'occasion.
Donnez une seconde vie aux livres !
Et n'oubliez pas que les DRM (verrous numériques) cherchent à vous empêcher de faire ça :(
Différentes méthodes pour libérer un livre de ses DRM (menottes numériques)
On vous avait bien dit que les DRM dans un navigateur ne seraient pas compatible avec l'open-source. La preuve par Google :(
Le cabinet de la ministre de la Culture Fleur Pellerin a dit sans ambiguïté son opposition à la vente de jeux vidéo d'occasion, qu'elle assimile au piratage. Le gouvernement se dit favorable aux DRM qui lient une copie du jeu à un seul joueur, malgré la jurisprudence.
Seul problème : ces mises à jour dans les protections nécessitent que les lecteurs de disque soient eux aussi mis à jour.
Un logiciel payant pour enlever les DRM des livres numériques et les convertir en différents formats
Quand la protection d'un Blu-ray peut bloquer votre lecteur « définitivement »
Les ventes de musique sans DRM sont en moyenne 10 % plus élevées que celles avec DRM
Imaginez que Dupuis, Hachette ou tout autre grand éditeur de livres faisaient des raids chez les gens et reprenaient les bouquins que vous aviez acheté. Ce serait inadmissible, n’est-ce pas ? C’est pourtant ce qui se passe avec les livres électroniques.
Mise à jour du 15 novembre 2013 18h : les députés socialistes, à la demande du gouvernement, ont supprimé l'amendement n°II-22 qui mettait en place une TVA différenciée pour les livres numériques en fonction de la présence ou de DRM. Pour cela ils ont voté l'amendement de suppression de cette disposition. L'amendement sera sans doute redéposé au Sénat. ==> Ce qui prouve combien le gouvernement est à la solde des riches...
L’assemblée nationale vient de valider un amendement du groupe écologiste qui retire le statut de « livre » aux publications numériques protégées par des DRM.
C'est triste, mais il est temps de prendre du recul par rapport au W3C. Quand il était encore jeune, internet n'était pas un tel enjeu économique et le W3C remplissait alors bien son rôle. Maintenant qu'internet est un lieu où se brassent des sommes absolument colossales, les membres du W3C ont des intérêts commerciaux bien trop importants et ils ne se gênent plus pour pousser le W3C dans la direction qui arrange leur business. En même temps, à quoi je m'attendais, franchement ?
Et le téléchargement n’aboutissait jamais. Il s’avère que, parce que je ne suis pas dans un pays où Google Books est une entreprise reconnue (ce qui englobe la plupart des pays sur la planète), je ne peux pas télécharger mes livres électroniques. Le peu de connaissances que j’ai en informatique me permettent de supposer que la suppression a eu lieu lorsque la mise à jour a remarqué que j’étais en dehors des Etats-Unis, et a donc réagi.
OK, les artistes et créateurs doivent pouvoir vivre de leur art, mais est-ce que ça doit forcément passer par des moyens qui font chier l’utilisateur ?
Cela se rapproche de l’étape finale : l’intégration par le constructeur d’une option pour détruire à distance votre matériel, laissant chaque utilisateur sans contrôle de sa propre technologie informatique, de ce qui lui appartient. Si le futur est dans le contrôle à distance, la société perdra le contrôle de la technologie et de son contenu. À partir de là il est facile d’imaginer la censure, la supervision et le contrôle de la société par des monopoles d’une manière encore jamais vue.
Comparons les DVD aux CD. Les CD n’avaient pas de DRM, il était donc légal d’inventer des technologies comme l’iPod ou iTunes qui extrayaient, encodaient et copiaient la musique pour un usage privé. Les DVD avaient des DRM, il était donc illégal d’en faire quoi que ce soit de plus et depuis presque 20 ans qu’ils sont apparus, aucune technologie légale n’a vu le jour sur le marché pour faire ce que iTunes et l’iPod font depuis 2001. Une entreprise a essayé de lancer un jukebox primitif à DVD combiné à un disque dur et fut poursuivie pour cette activité commerciale. 20 ans de DVD, zéro innovation. Bon, les DRM n’ont pas empêché les gens de créer des copies illégales de DVD (bien entendu !), mais elles ont complètement empêché l’émergence sur le marché de tout produit légal et innovant, et nous ne sommes pas près d’en voir la fin.
Que ce soit sur des programmes informatiques, des objets, des fichiers multimédia ou du vivant (OGM), les DRM sont une absurdité qui ne survit que grâce à ceux qui commercialisent des solutions pour ajouter ces verrous numériques et grâce à ceux qui sont assez idiots pour les acheter.
Heureusement, depuis quelques années, certains producteurs de contenu se rendent compte que le DRM n'a aucun effet contre le piratage, pire, ça l'accentue en provoquant des difficultés aux véritables acheteurs.
Adobe a décidé d'offrir les logiciels de sa suite Creative Suite 2 (CS2), pour ne plus avoir à gérer le serveur d'activation qui vérifiait la légitimité des copies installées.
Alors aujourd’hui, on va se faire un petit plaisir et on va apprendre à enlever les DRM sur les ebooks téléchargés avec le Kindle.
Pour cela, il existe des outils pour Windows et Mac (et autres…) que vous trouverez en téléchargement sur ce site. Grosso modo pour que ces scripts/plugins/logiciels fonctionnent, vous devez disposer du n° de série de votre lecteur d’ebook. Ainsi, les logiciels seront capables de décoder sans aucun problème vos livres.
L'acteur de 57 ans prépare en effet sa succession, et souhaite que ses trois filles Rumer, Scout et Tallalah héritent de sa bibliothèque iTunes lorsqu'il sera décédé. Mais à l'instar de celles d'Amazon, qui interdisent de transférer les fichiers achetés aux héritiers, les conditions d'utilisation d'iTunes ne permettraient pas à un client de transférer la propriété des contenus achetés vers un autre compte. A la mort du client, les fichiers sont aisni perdus. Une différence de taille par rapport aux supports physiques comme les livres ou les boîtes de CD, qui sont remis aux héritiers lors de la succession.
Hier, quand un règlement ou un contrat paraissait inepte, il était toujours possible de ne pas y obéir, et d'accepter d'en subir les éventuelles conséquences. L'Histoire a montré que la désobéissance civile peut être une nécessité.
DRM signifie douteux ringard médiocre
Ce que j’aimerais vous apporter ici, c’est notre ressenti de la nuit dernière : l’industrie cinématographique est en train de changer et ce changement nous fait aujourd’hui perdre le contrôle. Nous sommes en relation avec vous, notre public, mais j’ai l’impression que quelqu’un essaie de nous séparer. Nous voulons continuer à vous donner l’expérience que vous attendez et que vous méritez quand vous venez dans notre cinéma, et nous voulons que vous sachiez que, même si on ne peut pas vous promettre que cela ne se reproduira pas, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour continuer à nous battre pour cette relation, et le premier pas pour réparer les dégâts causés par la nuit dernière est d’être honnête sur ce qui s’est passé, et pourquoi cela s’est passé ainsi.
Ceci posa un dilemme à Dan. Il se devait de l'aider ; mais s'il lui prêtait son ordinateur, elle pourrait lire ses livres. À part le fait que vous pouviez aller en prison pour plusieurs années pour avoir laissé quelqu'un lire vos livres, l'idée même le choqua au départ. Comme à tout le monde, on lui avait enseigné dès l'école primaire que partager des livres était vicieux et immoral – une chose que seuls les pirates font.
J'ai donc acheté un livre que je n'ai ni le droit ni la possibilité de lire : le seul moyen de pouvoir le lire, ce serait de le "pirater", et donc de violer la loi qui interdit de contourner les DRM. Un comble : ce livre m'appartient, je l'ai acheté; mais je n'ai pas le droit de le lire, sauf à devenir un "hors la loi"...
Pensez-y la prochaine fois que vous mourrez : donnez les identifiants de votre compte Amazon à votre héritier avant de pousser votre dernier souffle. Ou il ne pourra pas lire les ouvrages que vous aviez soigneusement compilés dans votre Kindle.
Pour lui, l'ajout de la surcouche sous forme d'API ruine les efforts de standardisation. "La proposition de DRM est juste une plateforme de plug-in déguisée. Vous aurez toujours des plug-ins propriétaires".
Et si demain, j'achète un couple de lapins dans une animalerie, est-ce que je devrais payer une taxe dès qu'ils feront des petits ? Ou est ce que je devrais acheter des lapinous clonés parce que ceux qui seront vendus seront stériles ?
Les DRM aident-ils vraiment les ayants droit à lutter contre le piratage ? À en croire une étude américaine, pas du tout. Les mesures techniques de protection auraient même l'effet inverse de celui escompté. Pour lutter contre le téléchargement illicite, les chercheurs suggèrent à l'industrie culturelle d'abandonner les DRM. Cela aurait un impact positif sur l'offre légale.
« Dans de nombreux cas, les restrictions DRM empêchent les utilisateurs légaux de faire des choses aussi naturelles que des copies de sauvegarde de leur musique » ajoute Dinah Vernik, qui lance alors une triste conclusion : « En raison de ses inconvénients, certains consommateurs choisissent de pirater ». Dans cette logique, proposer du contenu payant exempt de verrous numériques permettrait de contenter les consommateurs tout en enrayant leur frustration. Par ailleurs, l'étude démontre également que « la diminution du piratage ne garantit pas une hausse des profits.»
Convertir des musiques iTunes en MP3 (en enlevant les DRM)
Est-ce pour autant étonnant ? Contrairement à la croyance communément admise par les ayants droit, les mesures techniques de protection (DRM) sont un non-sens économique complet. Présentés comme une protection technique des droits d'auteur, les DRM sont en réalité un facteur de rejet des plates-formes légales. Ils sont un puissant repoussoir, empêchant les ventes de décoller vraiment.
S'il est indéniable que les bibliothèques auront un très grand rôle à jouer dans la diffusion - par le prêt - et la démocratisation des livres numériques, l'éditeur HarperCollins a trouvé un truc quasiment aussi efficace que la loi sur le prix unique du livre numérique, pour en limiter l'essor.
I PROMISEnever to illegally download a movie if there was a legal alternative following the criteria on this page
Le manifeste comprend une quinzaine de critères réalistes, concernant la tarification, la langue, la praticité, le choix ou les droits du consommateur.
Les abonnés de Free qui souhaitent profiter du lecteur Blu-Ray de la Freebox Revolution ne pourront pas lire les vidéos HD s'ils utilisent une prise Péritel. La faute aux studios qui imposent des mesures de protection contre le piratage... qui encouragent le piratage.
A chaque fois que vous agressez le consommateur, que vous lui mettez des restrictions, du contenu incomplet, que vous l’insultez, que vous cherchez à le culpabiliser, à chaque fois que vous faîtes cela, vous créez un pirate.
Un jour, peut-être, les ayants droit comprendront…
Un comble tout de même, la complexité de l’offre légale avec l’usage de DRM incite au piratage légal voir illégal…
Une histoire de la propriété intellectuelle dans le cyberespace.
Prospective : du devoir de bidouillabilité
C'est donc sur ces propositions que je vous propose de nous quitter :
Lorsque vous évoquez l'une de ces trois libertés : logicielle (libre), du réseau (neutre) et du matériel (détournable), évoquez si possible les deux autres. Elles sont si intimement liées que le destin de l'une influence beaucoup celui de l'autre, et que finalement chacune ne peut probablement pas exister sans les deux autres.
N'achetez pas de matériel dont la bidouillabilité matérielle (la hackabilité) est nulle. J'ai un iPhone et je ne le conseillerais pas si ce dernier n'est plus jailbreakable.
Comme ça les téléspectateurs auront comme premier réflexe d'aller chercher leurs séries préférées directement sur internet en piraté au lieu de les enregistrer chez eux. Au bout d'un moment, je pense même qu'ils se demanderont pourquoi ils continuent à payer leur connexion au câble puisqu'ils peuvent avoir leur série gratos sur internet et - là au moins ! - la regarder quand ils le veulent.
Pire, les vrais acheteurs seront aussi contraint de se mettre à cracker leur jeu pour y jouer dans de bonnes conditions. Ça s’appelle « convertir » les gens au côté underground de l’industrie logicielle…
Grandiose : voilà pourquoi un divx est plus agréable qu'un DVD !
A vous dégoûter d'être honnête ? Le prix n'est peut être pas la seule raison qui pousse les internautes à récupérer des films sur Internet.
Cette carte serait donc sponsorisée par l'Etat et les éditeurs de musique en ligne. BREF, j'aurais, moi le citoyen, à payer pour les téléchargements légaux d'autrui, et cela au seul bénéfice des éditeurs de musique.
mais en prime le fabricant peut "dézinguer" à distance votre matériel: Vous perdez la liberté d'utilisation et la propriété du matériel.
Epilogue de l'affaire des livres électroniques effacés à distance par Amazon. Le tribunal de Seattle a condamné ces-jours ci la société à verser une indemnité de 150 000 dollars aux plaignants, dont un lycéen qui réalisait un travail scolaire sur 1984 de George Orwell. Amazon doit également s'engager à ne plus modifier ou effacer à distance les livres électroniques vendus, sauf cas très particuliers.
« Ce brevet permettra au moins à l'industrie musicale de comprendre l'utilité des systèmes de téléchargements décentralisés jusqu'à présent considérés comme de simples outils de piratage. »
Mais pourquoi vouloir mettre des DRM ?