Pour une fois qu'il y a dans le contrat qui lie les artistes aux maisons de disques, une clause en faveur des artistes... Les maisons de disques vont tout faire pour ne pas l'appliquer : honteux !
Des étudiants de l'Ecole de la Communication de Sciences Po Paris ont mis en ligne une cartographie qui a "pour but de rendre visible et intelligible pour le public le débat qui existe autour de la proposition de licence globale". Une synthèse interactive extrêmement bien réalisée.
Un comble tout de même, la complexité de l’offre légale avec l’usage de DRM incite au piratage légal voir illégal…
Un des usages officiel de la LiveBox d'Orange : Le Peer to peer !
Mais plus personne ne comprend ce qu'elle est censée compenser. S'il s'agit de compenser les copies des œuvres achetées dans le commerce, pourquoi le "risque" lié à ces copies n'est-il pas inclus dans le prix des œuvres ? S'il s'agit, comme tout le monde le sait mais comme la loi interdit de le dire, de compenser les pratiques illicites de téléchargement, pourquoi ne pas légaliser ces pratiques qui donnent lieu à paiement de la part des consommateurs ? Ce qui n'était jusque là d'une hypocrisie est devenu un scandale avec la loi Hadopi. On ne peut pas taxer d'une main ce qu'on pénalise d'une autre.
Depuis près de deux ans, de nombreux économistes se sont relayés pour critiquer la lutte aveugle contre le piratage sur Internet. S'il est vrai que le passage à l'ère numérique a bousculé de vieilles économies, ces experts estiment que ce n'est pas en freinant des quatre fers à coup de projets de loi toujours plus répressifs qu'on améliorera la situation
A vous dégoûter d'être honnête ? Le prix n'est peut être pas la seule raison qui pousse les internautes à récupérer des films sur Internet.
On nous le répète à longueur de journée, copier un CD, un film ou un jeu, c’est du vol ! Mais les petits lapins du bonheur ne voient pas cela de cette façon...
Pire encore, malgré l'expiration des différentes licences d'exploitation, plusieurs labels sont toujours en train de vendre - illégalement - les morceaux d'Edwyn Collins. En clair, différentes sociétés réalisent des profits en piratant sa musique des années après la fin des contrats liant le chanteur. Évidemment, le couple pourrait se lancer dans une longue bataille juridique, mais la manager semble résignée à cet état de fait et elle n'a vraiment pas envie de gâcher sa vie avec ça. "C'est ce qu'ils ont toujours fait" déplore-t-elle.
Les efforts de Warner Music pour empêcher le piratage de musique sont ridicules. Aller jusqu'à empêcher un artiste indépendant de partager sa propre musique sur MySpace est complètement fou. Pour la manager, il est clair que le problème ne vient pas des internautes, mais bien des labels qui sont de véritables "trafiquants".
Problème nº 1 : créer un lien de cause à effet entre téléchargements illicite et une « contribution » est illicite en l’état. C’est expliqué par l’article 321-1 du Code pénal : « Constitue (…) un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit. Le recel est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 375000 euros d'amende. » Un téléchargement illicite étant un délit, nous entrons dans le champ de cet article. Ce n’est pas une surprise, le Conseil d’État l’avait déjà dit à demi-mot aux ayants droit (dont la SACEM) lorsque ceux-ci tentaient de tenir compte des flux illicites pour augmenter la « taxe » copie privée prélevée sur les supports vierges.
Le Mécénat Global est un nouveau schéma qui peut potentiellement s'appliquer à la globalité des oeuvres numériques qui sont diffusées sur l'Internet quelque soit la méthode de diffusion ( P2P, Webradios, etc.. ). Vis à vis de l'internaute, le Mécénat Global présente quelques similarités opérationnelles avec la Licence Globale, mais vis à vis des auteurs , le modus operandi n'est pas du tout semblable. La philosophie et les mécanismes juridiques du Mécénat Global sont totalement différents.
Sommes-nous vraiment demandeurs de toujours plus de sécurité, au détriment des libertés ?
Cette vidéo allemande, sous-titrée en français, montre très bien pourquoi les projets de loi comme Hadopi ou Loppsi ne sont plus acceptés par toute une nouvelle génération. Une génération qui n'aspire plus à une surenchère de sécurité, synonyme de surveillance généralisée, mais à une liberté synonyme de bien-être.
Elle devrait savoir aussi que le dernier à avoir déclarer publiquement qu'il souhaitait rester ministre de la Culture s'appelait Renaud Donnedieu de Vabres. Deux mois plus tard, il était remplacé... par Christine Albanel.
Lui aussi très fier du bilan de son action au ministère de la Culture (il l'affiche encore en évidence sur son blog)... Renaud Donnedieu de Vabres n'a pas réussi à se faire élire député aux législatives, et a été battu dans sa ville de Tours aux municipales.
Comme quoi l'avenir ne sourit pas toujours aux prétentieux.
Voici un arrêt de la Cour de cassation de Troye qui fera date dans l'histoire : « Attendu que sans électricité, le partage de fichier en P2P ne saurait avoir lieu, l'EDF est donc reconnu comme complice de toutes les partages de fichiers sous copyright illicites sur Internet ».
Le groupe socialiste a annoncé qu'il votera contre le projet de loi Création et Internet, et proposera à nouveau des amendements allant dans le sens d'un financement forfaitaire de la création, sur le modèle de la licence globale écartée par le gouvernement en 2006.
Le collectif Libre Accès, qui organise jeudi ses Assises Liberté, Création et Internet, a souhaité réagir à l'initiative de Jamendo de proposer aux commerces des licences payantes pour l'exploitation de son catalogue de musique libre. Numerama publie en exclusivité une tribune dans laquelle le collectif demande à rejeter à la fois les méthodes de la Sacem et celles de Jamendo, et à trouver une troisième voie
PS: Ah oui tiens j'oubliais, depuis que les Monthy Pythons ont mis sur YouTube des tas de leurs vidéos gratuitement, les ventes de leurs films ont explosé sur Amazon. Quand je parle d'"explosé", je parle d'une augmentation de 23000 %. Non je ne me suis pas trompé dans les zéros.
Il paraît donc pour le moins excessif de qualifier les utilisateurs de P2P de « pirates » ou de « radins » dès lors que leurs pratiques de consommation payantes se révèlent en moyenne supérieures au reste des internautes.
Désormais les consommateurs copient, effacent, puis copient à nouveau les mêmes fichiers, selon leurs besoins du moment. Or pour la SCPP, il faut passer à la caisse à chaque acte de copie.
Pour l'industrie du disque, c'est aussi un aveu d'échec. Celui que l'industrie musicale ne peut plus vivre aujourd'hui sans la subvention publique qu'est la rémunération pour copie privée, dont les fondements sont des plus contestables.
Dans la vidéo Paulo Coelho assure que le piratage est une manière de faire connaitre les œuvres.
Depuis qu’il a mis à disposition sur son blog, une liste des sites qui proposent de télécharger ces oeuvres illégalement, la vente de celles-ci ont augmenté.
En parking chez SEDO, pour celles et ceux qui ne sauraient interpréter la capture. Encore un qui fait partie des 17 millions et auquel on peut aussi accéder directement depuis cette page du Ministère de la Culture !!!
Que l'Etat redirige vers un parking, voilà qui est comique
Gilbert Montagné : "Il ne s'agit pas de museler les internautes : quand on a la possibilité de télécharger des titres gratuitement, comment voulez-vous qu'on ne le fasse pas ? C'est évident."
Comme nous l'avions expliqué, une maison de disques est en fait une banque qui prête de l'argent aux artistes pour enregistrer leur premier disque, et qui se fait continuellement rembourser ses avances avec les recettes de l'album suivant. Les labels s'arrangent souvent pour qu'à chaque nouvel album, l'avance soit supérieure aux recettes du précédent, de façon à ce que les artistes touchent le moins possible et soient obligés de continuer à enregistrer chez eux. C'est le cercle infernal.
GNUnet est une infrastructure de réseau pair à pair sécurisé. L’anonymat est obtenu par le fait que les messages envoyés par un pair ne peuvent pas être distingués des messages routés par ce même pair.
Maintenant on ferme le serveur immédiatement et on casse le contrat dans la foulée. Les sommes payées ne sont pas remboursées. Il n'y a pas de discussion possible. En cas de problème, le service juridique est à disposition du client
S'il est illégal de télécharger, il est illégal de taxer pour le téléchargement. Implacable.
Les députés de la Commission des libertés civiles européennes ont adopté un amendement qui interdit tout filtrage "à des fins de détection, de poursuite, de prévention des violations des droits de propriété intellectuelle" sur les réseaux des F
Alors que nous sommes dans une génération qui ne parle que de convergence, de partage, d’internet, ..., nous venons de franchir un nouveau pas dans le monde du tout répressif. Le flicage et le filtrage sur internet peuvent-ils sauver l’industrie du
sanction alternative si le titulaire de l'abonnement internet est une entreprise ou une collectivité. « la suspension de l'accès à internet pourrait revêtir des conséquences disproportionnées »
« Imposer en 2008 la suspension de la connexion haut débit pour toute une famille alors qu'Internet est en passe de devenir un service universel, c'est à dire jugé essentiel au même titre que l'électricité, est une bourde monumentale »
Et les majors du disque s’arc-boutent sur la défense d’un modèle voué à l’extinction. S’il leur faut encore dix ans pour réagir, les évolutions se feront sans elles. En espérant juste qu’elles n’entraînent pas trop de monde dans leur c
Alain Suguenot. "C’est un débat qui dépasse les clivages, la vraie question derrière la loi, c’est la liberté de l’Internet. Avec les autres députés UMP qui partagent mon point de vue, on va ressortir des amendements de la DADVSI pour institue
On se retrouve au final avec un coût qui dépasse le préjudice de ce secteur ! [NDLR : juridiquement, toutes les suggestions imposées à un opérateur et étrangères à leur domaine d’activité sont à la charge de l’État]
Soit un coût global de 31 millions d'euros par an, auquel doivent s'ajouter les frais postaux d'envois de lettres en recommandé exigées au minimum lors du deuxième avertissement, les frais de relevés des infractions, les frais de conservation des don
les FAI, de par leurs multiples services, se doivent de rémunérer les ayants droit. 50 % de l'abonnement hors taxe de Free, soit 13,325 € :
En fait de crise de l'industrie musicale, il s'agit surtout d'une crise de l'industrie du disque, c'est-à-dire de l'industrie de la musique enregistrée. Si les revenus des labels chute d'année en année, les revenus des artistes, eux, tendent à augmen
Nous disons que la coupure de l’accès à Internet et la tenue d’un fichier des internautes sanctionnés est une mesure disproportionnée, qui prive tout un foyer d’une connexion essentielle à la vie sociale.
Est-il alors si difficile de faire marche arrière, de reconnaître son erreur et de laisser tomber un texte qui en plus d'être politiquement délicat, est juridiquement intenable ?
« Pour moi, la coupure éventuelle de l'Internet est une punition collective, principe interdit par tous nos systèmes de droit. La lettre des textes est claire et il n'y a aucun problème sophistiqué de compréhension là derrière. »
Mais il manque l'essentiel : rétablir la légitimité de la taxe en rétablissant les droits de copie privée que la taxe est censée compenser.
Les lois sur le copyright ne doivent pas être utilisées pour défendre de vieux modèles commerciaux
Une surprise, d'autant plus que la critique vise indirectement sa ministre de la Culture Christine Albanel, qui a la responsabilité du fonctionnement de la Commission, jugée hier ni objective ni transparente par le chef du gouvernement.
L'homme de gauche s'est vu rappeler hier par le Parlement européen que la solution de riposte graduée qu'il a porté avec joie auprès des lobbys de l'industrie culturelle et du gouvernement était tout simplement contraire aux Droits de l'Homme.
En théorie, la taxe pour copie privée ne peut s'assoir que sur des pratiques légales de copie privée. Le téléchargement, s'il reste illégal, ne peut pas être pris en compte dans le calcul de compensation sans entâcher la taxe elle-même d'illéga
Guy Bono a fustigé "la position de certains États membres, dont les mesures répressives sont des mesures dictées par des industries qui n'ont pas été capables de changer leur modèle économique face aux nécessités imposées par la société de l'
éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à internet.
Pour le producteur Espern Horn, la seule manière de lutter efficacement contre le piratage est d'offir aux internautes une alternative viable et au moins équivalente.
Le texte est en format Microsoft Word, ce qui permet de retrouver facilement l’archéologie du texte, ses modifications. Et moyennant le passage à la moulinette d’un éditeur de texte hexadécimal. d’identifier ses (insolents) contributeurs : les r
Le retour de la licence globale, mais obligatoire : du racket !
Un espace gratuit pour transférer des fichiers jusqu'à 5Go !