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« Les contraintes internes à la langue ne sauraient être sous-évaluées. Héritier du neutre latin… » et voilà, Messieurs, une chose dont la trop fréquente ignorance est à l’origine de bien des malentendus... « héritier du neutre latin, le masculin se voit conférer une valeur générique... Pour nommer le sujet de droit, indifférent par nature au sexe de l’individu qu’il désigne, il faut donc se résoudre à utiliser le masculin, le français ne disposant pas du neutre... Cette neutralité est exigée pour la désignation des fonctions, des titres et des grades ; elle ne l’est pas pour les métiers, où l’identification entre l’individu et son activité est complète. » La distinction est bien nette. Et la Commission de constater « qu’il n’y a pas d’obstacle de principe à une féminisation des noms de métier et de profession. Cette féminisation s’effectue d’elle-même tant dans le secteur privé que dans le secteur public où l’usage l’a déjà consacrée dans la quasi-totalité des cas. »